Gestion de l'électricité à bord





Groupe, éolienne, panneau solaire



GROUPE ELECTROGENE
Le groupe électrogène, c'est un oasis de bons ampères, la source de tout le confort à bord. Grâce à lui, il est possible d'embarquer le confort.
Le groupe à essence portable : éviter les 2 temps bruyants et polluants. C'est la plaie des mouillages. Ces skippers-là choisissent souvent d'aller se balader à terre pour laisser les autres bateaux au mouillage profiter de l'ambiance sonore.
On veut toujours plus : grand frigo, congélateur, écran de navigation, PC, éclairage agréable, pilote automatique etc… Comme à la maison ! La règle est simple : faire l'estimation de ses besoins électriques quotidiens pour calculer un bilan électrique. Il faut en réalité calculer plusieurs bilans, car la consommation durant une traversée est différente de celle au mouillage.

EOLIENNES


Cet accessoire se retrouve sur 80% des bateaux de grande croisière. Je le trouve intéressant si bien installé, car c'est une source gratuite d'énergie.
En région tropicale, on ne manque que rarement de vent.
Il ne faut pas lésiner sur la taille de l'éolienne, et se baser sur sa production à 15 nœuds de vent. Les super-débits à 25 n ne nous intéressent que peu. Le régulateur de charge est un accessoire indispensable. Il évite de faire griller la batterie si celle-ci est pleine et que l'éolienne débite toujours à plein rendement. Le courant alors produit sera dissipé par une grosse résistance en cale. Bien calculer également la section du câble qui la relie aux batteries afin de ne pas faire trop chuter la tension de sortie. Celle-ci est parfois réglable sur le régulateur.
La fixation de l'éolienne doit être soignée. Souvent installée sur la poupe du bateau, elle subit de gros mouvements au près. Le mâtereau doit être bien étayé.
Un arceau arrière permet de l'installer facilement. 


ALTERNATEURS A HELICE TRACTEE
Lorsqu'il n'est pas possible d'installer un alternateur d'arbre, il reste la solution de l'hélice tractée qui entraîne un alternateur.


Les hybrides AEROGEN4/AQUAGEN
qui comme Goldorak, se transforment d'éolienne en alternateur d'hélice tractée et inversement.
























Aquagen en propose depuis plusieurs années. L'alternateur dans son carter étanche est
brélé dans le balcon arrière. Il est entraîné par une hélice qui tourne autour d'un bout à
une vingtaine de mètres derrière le bateau.
Les Aquagen existent en 2 modèles (4 et 6) en 12 ou 24V.
C’est souvent la galère pour remonter l'hélice d'un hydro générateur externe.
Voici un truc tout simple pour stopper tout entortillement : fendre un entonnoir plastique
en deux dans le sens de la longueur, le poser sur le bout de remorquage de l'hydro -
générateur, le laisser filer à l'eau >> il va glisser jusqu'à l'hélice qui va stopper sa rotation.
On pourra aisément remonter le tout.
PANNEAUX SOLAIRES

Comme toujours il faut calculer son coup et ne pas lésiner sur la puissance développée par
les panneaux. Sur un bateau de voyage 2 panneaux de 100 W semblent être le minimum.
A partir de 200 W, on devient pratiquement autosuffisant.
Chargeur / contrôleur de batteries intelligent pour panneaux solaires.
Comment les fixer
La fixation des panneaux photovoltaïque sur les roofs des bateaux doit être solide,
Sauf à les installer sur les bossoirs, ou sur un mât spécifique les soumet à une dangereuse
prise au vent en cas de gros orage ou tempête)
Par contre l'intérêt d'un support articulé dans les 2 axes est de pouvoir optimiser leur orientation, 
de suivre la course du soleil (Montage sur un portique).




















Quel que soit le type de panneau choisi, soyez attentif à son ratio de performance
qui doit idéalement se situer entre 85 et 90 %.
Les panneaux polycristallins sont moins chers grâce à un coût de production moindre.
En effet, ce type de panneau est fabriqué à partir de la fonte de copeaux de silicium,
ce qui demande moins de silicium et d’énergie.
Le monocristallin: vous obtiendrez un meilleur rendement au soleil levant ou couchant.
Cela rend également ces panneaux plus adaptés aux montages à faible pente, comme
l'installation sur les portiques de nos bateaux.
On reconnaît un panneau monocristallin par sa couleur quasiment uniforme tandis
que le panneau polycristallin présente différentes teintes.
Attention : il importe d'être attentif à leur qualité de fabrication (corrosion en conditions
difficiles) et surtout à la garantie sur le temps du rendement (il ne doit pas chuter de plus
de 5 % sur 20 ans).
La technologie "Back-Contact" permet d'améliorer d'environ 20 % le rendement au m2 installé.
Sur ce type de panneau, les liaisons entre les cellules sont réalisées à l'arrière, ce qui augmente sensiblement la surface de silicium exposée.

Rendement en situation




On peut espérer 3,5 à 5,5 fois la puissance nominale d'un panneau solaire par jour d'exposition,
soit, en France et selon les régions, de 350 à 450 Watts par jour avec un panneau solaire de
100 Watts (c'est-à-dire entre 25 à 30 Ampères par jour stockés dans les batteries).
Plus le panneau solaire est puissant, plus il délivre d'énergie et plus il sera capable de recharger rapidement une batterie.


Bon à savoir 
Dans des conditions de températures très froides, un panneau photovoltaïque est capable de produire plus que sa puissance nominale car plus la température est basse plus la puissance produite est élevée. Corollairement, plus la température augmente et plus la puissance produite par le panneau diminue.
En effet, la puissance crête est indiquée pour une température de 25°C, alors que lors des heures les plus chaudes de l'été, cette température atteint couramment 60-70 °C ; or la perte constatée sur la puissance délivrée étant de -0,4 % par °C (au dessus de 25°C) pour des modules photovoltaïques au silicium cristallin, atteint 10 à 15 %. 


La technologie MPPT
Quelques explications basiques
La majorité des panneaux solaires sont conçus pour produire, en théorie, un courant ayant
une tension nominale de 12 Volts (ou 24 et même 48 Volts pour certains) mais dans la
Réalité la plupart produisent un courant dont la tension varie entre 16 Volts et 36 Volts. Les batteries fonctionnant généralement avec une tension nominale de 12 Volts (entre 10,5 Volts et 12,7 Volts en fonction de son état de charge), lorsqu’elles sont en charge il leur faut de 13,2 Volts à 14,2 Volts pour retrouver leur "pleine" capacité.





















La technologie MPPT (« Maximum Power Point Tracking » signifiant « recherche du point de puissance maximale ») de ce type de contrôleur lui donne la capacité d'adapter la tension d'entrée du panneau solaire pour toujours le faire fonctionner au maximum de puissance (courbe de V-A).
Comparé à un contrôleur solaire de charge standard, il permet d'augmenter de 10 % à 30 % l'efficacité des panneaux.


Comment ça marche ?
La recherche du point de puissance maximum (MPPT) est réalisée électroniquement, sans
autre dispositif ou système mécanique.
Le contrôleur ou régulateur MPPT mesure et compare en permanence la tension délivrée
par le panneau avec celle du parc batterie.
Il calcule alors le niveau de puissance maximum que :
- le panneau peut délivrer à la batterie,
- le pack batteries est capable de recevoir,
A partir de cette puissance estimée, il détermine la tension (voltage) la plus adaptée afin d’emmagasiner le maximum d’Ampères dans la batterie.


Panneau solaire souple

Plus rare, il permet une installation provisoire, par exemple sur un pont, un bi mini ou un taud,
mais la puissance délivrée est plus faible (de 7 à 27 W) que celui des modèles ci-dessus évoqués.




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