Baléares Minorque



Le Lundi nous reprenons avec joie la mer et après quelques heures de navigation nous 
remontons la côte Est de Majorque. C’est non sans mal que nous trouvons enfin un mouillage 
 cala Radjada face à la plage. L'eau est si claire que l'on se croirait dans une piscine.






















Le lendemain, nous mettons le cap sur Minorque, la plus sauvage des iles Baléares .
Traversée au près avec 12 nœuds de vent et terminée au moteur pour l'arrivée sur Minorque !
Les côtes sont moins hautes qu'à Majorque mais tout aussi magnifiques.
Beaucoup de grottes troglodytes et de nombreuses criques.








Cala Son Saura est une anse circulaire partagée par un éperon rocheux en 2 criques avec
chacune sa plage, à l’est Playa de Banyul, à l’ouest Playa de Bellavista.
Nous mouillons devant Playa de Bellavista mieux protégée de la houle de nord-est.

Un bien bel endroit!



































































Nous testons aussi le mouillage à Cala Macarella plus à l’est mais même si la calanque
est ravissante, nous n’y resterons que quelques heures le mouillages est surpeuplés l'été.
Nous poursuivons notre navigation le long de la côte sud de Minorque.
Les calanques sont de plus en plus jolies, avec de belles falaises et une eau
turquoise à certains endroits. Souvent, une plage borde le fond de la passe.
Mais certaines sont très étroites, trop parfois pour mouiller sereinement
beaucoup de bateaux ont pris toutes les places disponibles.
Certaines sont interdite au mouillage, de grosses bouées jaunes en empêchent l’accès.







Cala Binisafuller : il est impossible de s’approcher (limitation de baignade).
Il est préférable de mouiller de l’autre côté des îlots, sur fond de sable par 10mètres.
Joli village de pêcheurs. Bon abri de Nord. Par vents du Sud, la houle rentre vite.
Les avions passent au-dessus du mouillage.
















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Samedi, en début d’aprés-midi, nous entrons dans le chenal de Mahon, magnifique port
naturel et posons l’ancre dans la cala Teulera.
Cette petite anse, bien protégée est dominée par une tour et la forteresse de la Mola, véritable
bastion à l’entrée du chenal, construit par les Espagnols sous le règne d’Isabelle II…
En 1708, les Anglais, à la recherche d’un point de ravitaillement en Méditerranée, s’emparent
de l’île. Ils la conserveront jusqu’en 1802, avec deux intermèdes : français de 1756 à 1763 et espagnol de 1781 à 1798. Ainsi pas moins de 5 édifices militaires (tour de défense, château, forteresse…) sont présents sur l’île de Minorque : La forteresse d’Isabel II sur la Mola, le Fort Marlborough, le Castell de Saint Nicolau, le Torre d’en Quart et le Bastio de sa Font.
l’occasion de se faire une jolie balade.


























Le lendemain, hop là, nous sautons dans l'annexe et nous remontons cette longue cala nous 
empruntons le canal jusqu’au port de Mahon, principal port de Minorque.
Et au fond, le magnifique port naturel, de 5 kilomètres, le meilleur de la Méditerranée et le
second le plus étendu au monde, le port est gardé par un imposant promontoire, sur lequel la

forteresse de la Mola aligne ses blocs défensifs sur des centaines de mètres.
Aux alentours s’égrènent de tranquilles ports de pêche aux maisons blanches et de solitaires
villages pittoresques

.





Mahon, vu sa position au cœur de la Méditerranée fut de tout temps convoité et au centre
de nombreux conflits maures, anglais, français, espagnols.
Nous prenons plaisir à nous balader dans ses rues et ruelles marquées d’Histoire…
Certains sites ont perdu leur âme, comme le marché du “claustre del Carme un vieux cloître, actuellement transformé en supermarché et boutiques touristiques.
















































En été, la star de Minorque, c’est le cheval noir de race autochtone. En effet, durant l’été, les
chevaux sont les acteurs principaux des fêtes patronales qui se déroulent dans chaque village.
A priori, la tradition de ces fêtes remonte au Moyen Âge.
En somme, c’est une tradition totalement ancrée dans l’adn des Minorquins.
Elles commencent au mois de juin et durent jusqu’à mi-septembre.

Pour résumer, ce sont les fêtes de Bayonne revisité à la sauce minorquine.
Plus de 150 chevaux et autant de cavaliers lors de fêtes de Mahon et Ciutadella cheminent
vers le centre de la ville. Le principe est simple : là-bas, le cheval est synonyme de pureté,
de force, de puissance et de liberté. Il faut donc le toucher pour lui emprunter tout cela le
temps d'une année. Le cheval et son cavalier sont donc au milieu de la foule et ils effectuent

ensemble " El Jaleo " ... Le cheval se cabre et danse le plus longtemps possible, soutenu par
la foule, des chevaux tout simplement magnifiques !!!

































La race minorquine ne produit en fait que des chevaux noirs, les autres sont espagnols.
Ils aident le cheval à rester debout le plus longtemps possible, et le cavalier à rester en selle.
Ils les soutiennent, mais au sens propre du terme. Ils accaparent en même temps leurs puissances






L’élevage de vaches laitières est une part importante de l’agriculture de Minorque, surtout dans
le nord de l’île bien arrosé l’hiver. Nous avons là une campagne fortement humanisée qui contraste avec les campagnes des îles voisines de Majorque et d’Ibiza, dont les campagnes sont aujourd’hui des déserts ruraux. La campagne de Minorque est parsemée de fermes aux murs épais et blanchis à la chaux, dont les domaines agricoles dépassent rarement une centaine d’hectares.
Directement lié à la présence d’une agriculture vivace, l’île est parsemée de villages traditionnels tandis que le littoral concentre l’activité de la pêche. Les villages campés au milieu de champs fertiles, ont su préserver une atmosphère rurale, tranquille et authentique.
C’est le cas d’Es Migjorn Gran, d’Es Mercadal ou encore d’Alaior.
Le village d’Es Mercadal au centre de l’île dégage un charme indéniable avec ses ruelles aux
maisons blanches dont certaines sont fleuries de bougainvilliers







Juste 22 miles à parcourir avec un vent de 10 nœuds plein sud et nous arrivons sous voile
à Fornells (au Nord de l’île) où nous mouillons l’ancre dans le fond de la baie.
Joli petit village, réputé pour sa langouste (mais hors de prix), il se situe au fond de la 
baie.
Une petite promenade dans ses rues calmes nous emmène vers sa sobre église du XVIIème siècle. 
Le lendemain nous partons avec le car pour visiter ciutadella, avec un changement a Es-Mercadal.

Ciutadella
















































A l’ouest de l’île à 47 Km de Maó, se trouve la deuxième ville historique de l’île,
qui est l’ancienne capitale de l’île jusqu’au 17éme siècle, est un site classé,
A la pointe occidentale de Minorque, Ciutadella est une magnifique cité lovée entre mer
et campagne. Son port, encaissé dans un estuaire naturel creusé dans la falaise, s’enfonce
jusqu’au cœur de la vieille ville.
Nous nous baladons dans la ville très animée avec ses restaurants sur le port et tous ses
marchands ambulants dans les rues, ses immenses places entourées de beaux monuments
Nous parcourons ses vieilles ruelles où à chaque angle nous découvrons de magnifiques
demeures anciennes.

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La cathédrale de Ciutadella construite entre 1300 et 1362 affiche un style gothique catalan
Mais en plus d’être une superbe cité vitrine, c’est également une ville très animée.
A l’heure du déjeuner, autour des arcades de son marché, les bars et les restaurants alignés
sur le port concentre l’animation jusque tard dans la nuit.

Cala Tirant




Cala Tirant, l'une des plages et paysages naturels les plus beaux du nord de l'île de
Minorque, à deux pas du port de Fornells









L'immense baie de Fornells sera notre dernière escale avant notre départ pour roses.
Malgré leur diversité, si l’on devait résumer les plage de Minorque, ce serait une crique
fermée, avec des forêts, des falaises et des eaux cristallines aux couleurs vives.
Un endroit loin de la foule,  Bref, le soleil, le calme et le bien-être.

Nous décidons de lever l’ancre le lendemain à l’aube direction Roses prés du  Cap de Creus
est l'extrémité orientale de la Péninsule Ibérique et des Albères.
Il sépare le Golfe du Lion au nord et le Golfe de Roses au sud,










































                                         Roses


La commune de Roses, aussi appelée Rosas, est située en Catalogne, en Espagne.
C’est une ville qui se trouve au centre même de la baie des Roses, à qui elle tient son nom.
Composée de deux ports, avec de nombreux hôtels et de restaurants.
Comme la ville est bordée par la mer, elle bénéficie d’une très grande plage de sable qui
fait le bonheur des touristes.
Dotée d’une orientation plein Sud, le climat à Roses est toujours beau et chaud
Depuis 2011, la baie de Roses est considérée comme l’une des plus belles baies du monde.


Etape Roses/Gruissan

Le départ à 9h. Peu de vent le matin, du thermique l’après-midi, le soleil. 
L’étape Roses – Gruissan promet tous les délices du sud, avec pour commencer au moteur
qu’au cap Creus. Le parcours initial était de 57 milles mais le vent est très faible ce matin
sur le plan d’eau catalan. .
Après Creus, ce sera un long bord jusqu'à Gruissan.








Le vieux village blotti au pied de sa tour médiévale, Gruissan et ses étangs, Gruissan et sa célébrissime plage des Chalets, c’est aussi une station balnéaire à l’architecture si particulière,

issue d’un vaste plan d’aménagement lancé dans les années 1960, une architecture audacieuse
et originale qui a été critiquée, mais fait date dans l’histoire de l’architecture en France.





La ville est en effet classée au « Patrimoine du XXe siècle» pour le port, les immeubles sur
le bassin principal et la Capitainerie. 





Cet ancien village de pêcheurs est surplombé par la Tour Barberousse.
Du haut de la Tour, on mesure tout le charme de ce site authentique.
Adossé au massif de la Clape, entouré par la mer et par l'étang de l'Ayrolle, le Salin 
de l’île Saint Martin s'étale sur 400 hectares en bordure du village de Gruissan. 
En visitant le salin de l’île Saint Martin,  la récolte du sel sont expliqués à travers des 
visites guidées au sein du site des salins. Complétée par la visite de l’écomusée, 
l’histoire du sel est présentée en lien étroit avec l’environnement viticole, autre 
grand symbole de la culture audoise.





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