LA GALICE

     



Traversée du Gascogne et arrivée au port de la Corogne

2 JUILLET 2017

Nous avons à notre bord Chantal qui se joint à nous pour la traversée et quelques jours de navigation. La météo étant favorable, nous sommes partis Dimanche matin (02/07) du port d’ARZAL avec un vent de nord-est 13 à 16 nœuds, conditions idéales pour affronter le golfe de Gascogne, nous regagnons l'embouchure de la Vilaine et c'est la mer qui s'ouvre à nous. Passage devant l'île Dumet puis Hoèdic et c'est le large. Les nuits sont très froides à cause du vent qui vient de l'arrière : la capote ne nous protège pas. La traversée s’annonce agréable. Deuxième nuit assez calme, le vent se lève et la houle commence d’être de plus en plus importante, ça va être une nuit longue et sans lune donc sans lumière. Le vent a forci à 25/28 nœuds et creusé la mer, soulevant régulièrement des vagues plus grosses qui déferlent discrètement derrière notre bateau. Malheureusement à 60MN de l’arrivée, le vent nous lâche, la côte espagnole apparaît ainsi que les nombreux phares de Galice. Un temps brumeux et sans vent nous attend ; nous finissons au moteur sur une mer d’huile, L'approche de la Corogne est longue. Nous croisons de nuit plusieurs bateaux de pêche avant d'atteindre le port dans l’après-midi de mardi. Nous venons de parcourir environ 300 miles en 3 jours et 3 nuits passées en mer. L'arrivée à La Corogne se fait tranquillement au milieu de cette immense marina. 
































La Corogne appartient à la province de la Galice et son port situé dans la ria est très abrité.
Une très grande marina construite il y a quelques années est le point de départ ou d'arrivée
de nombreux bateaux de voyage.
Après une bonne douche, nous profitons des plaisirs culinaires de Galice avec des tapas!










































La Galice se décompose en 2 côtes : Une côte orientée Est-Ouest sur le Sud du Golfe de Gascogne et une fois le Cap Finisterre passé, une côte orientée Nord-Sud sur la façade atlantique. La côte nord est donc appelée rias altas et celle du Sud rias bajas.
Il y a 5 rias bajas (voir la carte ci-dessous). 

































En Galice le soleil peut être généreux, mais l’eau c’est celle de l’Atlantique, c’est-à-dire la Bretagne en plus froid. Nous avons rarement vu la température de l’eau de mer dépasser 
16 / 17degrés ! C’est dommage car les plages sont magnifiques et très nombreuses, le sable
y est très blanc et fin. Le tout est jalonné de nombreuses roches et récifs. En outre, la plupart des rias sont encombrées de viveros ou bateas qui sont de grands viviers flottants où l’on élève moules, huîtres et autres coquillages. En marge de cette culture, les flottes de pêche sont très nombreuses, beaucoup plus que le long des côtes françaises. Cela va de la petite barque de pêche aux énormes chalutiers, la mer étant la seule ressource de la région. 
Du temps gris, avec des épisodes de brouillard et de pluie lorsque des dépressions passent sur le Golfe de Gascogne ou la péninsule ibérique. Cependant, le temps change vite et il n’est pas rare de commencer la journée avec le brouillard et d’être sous un beau grand soleil 2 heures plus tard. En outre, le relief très découpé de la côte fait que le fond des rias peut être sous les nuages ou le brouillard alors que les îles à leur entrée sont sous le soleil.

LA CÔTE DE LA MORT (Brrr !) 
De la Corogne à Muros en passant par le cap Finisterre s'étend la côte de la Mort (Costa da Muerte) Des centaines de naufrages ont eu lieu dans cette zone souvent battue par les tempêtes. .
Autrefois, il n'y a pas si longtemps, jusqu'au début du XXème siècle, les habitants eux-mêmes cherchaient à provoquer des naufrages pour piller les navires.
Ils allumaient des feux sur la côte pour attirer les bateaux sur les récifs.
Evidemment de nos jours, avec nos GPS. Ce n’est pas la mort.
11 JUILLET 2017 
Nous voilà partis pour une cinquantaine de miles, par une belle journée très venteuse avec du brouillard, en fin d'après-midi Camariñas approche. Laissant sur tribord le port de Muxia, nous apercevons le petit port de pêche blotti contre une colline, au fond d'une grande ria verdoyante.
Le port de plaisance est petit mais sympathique, Nous cherchons des yeux, le maître de port.
Il fait des gestes pour attirer notre attention et nous indique la place qu'il nous attribue.
Il nous aide, à l'amarrage du bateau. La ville est coquette et très colorée, largement protégée de la grande houle du large par une imposante digue à l'entrée.




































En Galicia dans tous les villages la manière d’annoncer le début de chaque fête on envoi 
des fusées, en fait un très gros pétard (interdit en France).










































Les deux premiers jours sont dans la journée tournés vers Sainte Carmen, procession, messe et en particulier pour la première journée départ en mer de tous les bateaux de pêche (décorés) avec la Sainte pour une prière pour les marins disparu et jets de fleurs avec au retour de la flotte un feu d’artifice de jour oui je dis bien un feu d’artifice de jour à voir ! plutôt à écouter.
Et les cinq derniers jours tournant plus vers une foire classique avec manèges, et le centre-ville transformé en une immense boite de nuit. Deux scènes ce montent l’une face à l’autre. En fait de scène c’est une semi-remorque qui se déplie en hauteur et largeur (vraiment impressionnant )
et tout ça pour voir des groupes avec chanteurs, danseuses et musiciens pour des reprises de chansons Espagnoles et internationales de dans une débauche de décibels, le premier attaque à 23 heures pour finir vers 2h30




















Cabo Vilan et son phare est un des plus beaux sites de la Costa da Morte. Le chemin qui mène au cap traverse de larges étendues de landes couvertes de bruyère. Le phare installé sur le cap fut le premier phare électrique d’Espagne, sa construction fut décidée après que le (naufrage d'un navire britannique faisant 175 morts au XIXème) … Le cap offre des panoramas magnifiques.
17 JUILLET 2017
Camariñas
Muros (46 miles)
Les conditions de navigation le long de ces côtes sont un peu déroutantes, le vent sans cesse perturbé par des effets de pointe et avec une fâcheuse tendance à se renforcer dans les rias en théorie abritées!! Toute toile dehors, nous le passons finalement, ce cap du bout du monde !
Nous franchissons le Cap Finistère avec des rafales allant jusqu'à 30 nœuds. Vers 16h le vent se calme et c'est au moteur que nous abordons la Ria de Muros, considérée comme une des plus belles de Galice et cherchons un mouillage pour la nuit. 



















Nous avions repéré la plage au nord du port de Muros. Fond de sable et vase de bonne tenue, sous le vent d’une haute côte boisée, sur le papier le mouillage est idéal. Nous restons ici toute la semaine pour profiter de ce village typique et de son ambiance. Il faut tout d’abord regonfler l’annexe, installer le moteur hors-bord, etc...
On se rend ainsi à Muros . Les quais fermant tous à clé, on tourne un peu avant de décider de débarquer sur un long pan incliné utilisé par les petites barques de pêche.
Dès notre arrivée à terre, on goûte à l’ambiance espagnole : Un imposant marché est installé tout le long du port, beaucoup de monde dans la rue ou aux terrasses des cafés qui longent le port.

On s’enfonce un petit peu dans la vieille ville qui est un dédale de ruelles, toutes un peu biscornues, souvent très étroites. Muros n’est qu’une petite bourgade et on en aura vite fait le tour. Cependant, on note qu’il y a encore ici beaucoup de petits commerces. Il y a plusieurs merceries, quincailleries, drogueries, magasin d’électroménager.











































Nous repassons à travers le marché afin de faire quelques courses de produits frais, le tout à
un prix modique. La différence avec la France est marquante, au moins un tiers moins cher.
Il faut dire que le niveau de vie en Galice doit être loin de celui de la France.






On décide de mouiller en face de la plage de San Francisco, c’est une jolie plage bien abritée.
Avec Noia, Muros est la ville la plus importante de la Ria de Muros. C’est un gros port de pêche 
dont le site est classé. Près de Muros, la Punta Louro et son phare marquent l’entrée de la ria. 
Les montagnes autour de Muros offrent des vues magnifiques sur les paysages sauvages.
Elle compte de nombreux petits villages anciens accrochés aux pentes des collines.
Et ces villages comptent de nombreux horreos, ces greniers à grain sur pilotis, en pierre et 
de forme rectangulaire, qui jouxtent quasiment chaque habitation.
Avec les Asturies, la Galice est l'autre patrie des hórreos. Vous les verrez aussi bien, au bord 
de la mer, qu'au pied d'une montagne... mais vous n'en verrez pas deux identiques.
19 JUILLET 2017
Direction la marina de Portosin pour récupérer Philippe et pat pour les vacances…






























Bon Portosin, ça à l’air plutôt sympa et c’est vrai que la Galice est une très jolie région qui mérite
Que l’on s’y attarde. Les rias sont profondes et offrent une multitude de mouillages.
On apprécie le fait de pouvoir trouver un abri à proximité par tous vents, comme petit port d’escale.
RIA D'AROUSA 
Mardi 1 AOUT 2017
Nous quittons PortoSin pour rejoindre la ria d'Arousa. Un bon vent arrière nous pousse vers l'Atlantique. Nous avançons entre 5 et 6 N, avec la grand-voile et génois. Passé la petite île de Salvora et son phare incrusté dans la rocaille, nous nous retrouvons vent de face pour atteindre la Marina d'A Pobra Camarinal Au total 7 h de navigation pour aller dans la baie d'à côté qui, sur la carte, nous semblait pourtant toute proche.
Presque 7 jours que nous naviguons dans cette ria, la plus grande de la côte de Galice. Tout nous plaît ici. Mouillages de rêve, petites villes tranquilles, plages de sable,. L'activité principale est l'élevage des moules, sur des plates-formes flottantes la pêche et le tourisme qui tourne plutôt au ralenti, ce qui semble assez surprenant dans ces paysages magnifiques. On y cultive des moules - très grosses mais pas aussi bonnes que celles de Pénestin - sur des plates-formes flottantes. Le lendemain pour passer le temps. Pêche miraculeuse! Deux coups de dandinette et me voilà avec dix maquereaux, Philippe les prépare en papillote.































Rencontre avec les Viveros de Galice, parcs à moules sur radeaux ! 
Ils sont très nombreux dans le coin mais nous pouvons naviguer entre…





















Les moules espagnoles sont principalement élevées sur des cordes suspendues à des “bateas” ...
Ces plates-formes appelées bateas sont utilisées pour l'élevage des moules (mejilones en espagnol). On en trouve dans toutes les rias mais le plus grand nombre est concentré dans la ria d'Arousa. L'installation est simple : des flotteurs en plastique sur lesquels sont entre croisées de longues
poutres (environ 20 m) pour former une sorte de radeau carré.
L'ensemble est ancré pour ne pas dériver. Des tresses en cordage sont immergées sous les poutres pour l'accrochage des moules. La plupart des bateaux du coin sont équipés d'une grue pour le chargement des récoltes. Les moules d'Espagne sont beaucoup plus grosses que nos moules de bouchot. Mais nous, on les trouve fades et caoutchouteuses.
La Ria d’Arousa, c’est 10 km à l’embouchure et 25 km dans les terres. On y exploite la moule espagnole, 90% des moules consommées proviennent de cette Ria
.
Mercredi 2Aout 2017 
La navigation se déroulera au moteur. Ce coin est parsemé de cailloux et de petits îlots.
Je m’arrête et mouille dans le petit port de pêche au sud de l’île d’Arousa San Xulian.





Après un mouillage à Puerto de O'Grove, puis à Puerto de Caraminal
Réveillé tôt par le départ des fermiers de la mer, je lève l’ancre et direction le fond de la Ria.
Nous rentrons dans la marina de Vilagarcia de Arousa. Cette ville nous plait bien, elle est animée et nous partons sa la découverte et faisons quelques courses.












Départ aux aurores et au moteur, c’est l’heure des pêcheurs. Dans la brume du matin nous parcourons rapidement les quelques milles qui nous séparent de Pobra Caraminal à Combarro
Ria de Pontevedra

4 au 6 Aout 2017 Combarro - ria de Pontevedra.
C’est un vieux village de pêcheurs, restauré, aux solides maisons de granit.
Nous partons vers le village vérifier les dires de notre bouquin qui annonce :
« Ne manquez en aucun cas la visite de Combarro… » Ok, ok.
Effectivement, c’est un vieux village de pêcheur très pittoresque Trois bonnes raisons pour s'arrêter dans cette petite ville. Son quartier ancien mérite le détour. Maisons de granit, Petites ruelles, chemins sinueux et horreos les pieds dans l’eau…
Ambiance sympa et vivante. Seul bémol, les petites boutiques pour touristes ont un peu envahi les principales ruelles. Pontevedra est jolie comme tout.
Cette dernière possède un vieux centre avec de beaux monuments.







































Connaissiez-vous l’origine de la petite sorcière galicienne? Cette petite sorcière que l’on trouve un peu partout et vous apporte bonheur, santé, etc. Je l’ai appris hier, c’est le trait de côte de la Galice qui ressemblerait au profil d’une sorcière!!! 

Ria de Vigo - Galice

Nous quittons la Ria de Pontevedra pour rejoindre celle de Vigo à 20 Mn. La Ria de Vigo s’étire du sud-ouest au nord-est et devient de plus en plus étroite au fur et à mesure que l’on avance vers l’intérieur.
Dimanche 6 AOUT 2017
ENSENADA DE BARRA - entrée de la ria de Vigo
Un mouillage de rêve ! Ensenada de Barra (à l'entrée de la ria de Vigo).
























Une immense plage de sable blanc, apparemment assez prisée des naturistes qui viennent y faire leur marche quotidienne. Une frange de pins et quelques vallonnements boisés en toile de fond. Des eaux calmes, transparentes, bleu turquoise en premier plan. C'est dans ce cadre idyllique que nous avons mouillé à aller et au retour de la ria de Vigo. Vers le large, pas très loin, on aperçoit les fameuses îles Ciès et le passage des gros cargos. Nous pouvons jeter l'ancre très près de la côte rocheuse que l'on voit sur la première photo. Pas d'habitations à proximité de cette côte classée. Il faut marcher sur environ 2 kms pour atteindre le petit village de Barra. Là, on trouve sur les hauteurs, un petit magasin d'alimentation. Un vrai petit coin de paradis.
Première constatation il y a du monde au mouillage moteur ou voilier tout ce qui peut naviguer ce retrouve ici pour la journée car le soir tout ce petit monde (énormément d’Espagnols) rentre au port et nous laissent la place tranquille pour la nuit car le lendemain ils reviendront tous.
La deuxième remarque c’est une plage naturiste que l’on a devant nous ceci pouvant expliquer peut-être la première constatation !
Lundi 7 Aout 2017 : Nous arrivons à Vigo au Real Club Nautico.
Vigo pas de possibilité de mouillage, mais plusieurs ports de plaisance. Celui du centre a la réputation d’être bondé, Vigo est une ville récente (19ème siècle) qui a grandi au rythme de son industrie principalement maritime - chantiers navals, conserveries, port de pêche ... .
L’architecture y est des plus hétéroclites, les vieilles demeures début de siècle côtoient les immeubles des années 50. C’est plus l’ambiance qu’on vient chercher à Vigo. La ville de Vigo la plus peuplée de Galice est un axe commercial depuis les temps préhistoriques.




































Mardi 8 Aout 2017 
Retour à l'entrée de la ria du coté sud cette fois ci. Baiona une ville charmante très touristique.
Une forteresse bien entretenue avec un hotel implanté dans ces murs avec un parcours intérieur (payant 1euros) et un extérieure de 3 km.






Nous faisons ensuite le tour des remparts du château.
Au retour du nouveau monde en 1493 et une reproduction de son bateau « la Pinta » est visitable dans le port. Belle vieille ville dans les rues parallèles au bord de mer.
Nous sommes le samedi on a réussi à obtenir hier notre permis pour mouiller 3 jours dans le parc national des îles Atlantiques, aux Iles Cies…
Jeudi 10 Aout2017
Les îles Cíes ont été baptisées « îles des dieux » par les Romains. Départ de Baina pour les Iles Cies: Nous jetons l’ancre près de la plage de Rodas qui relie les deux parties plus escarpées de l’île principale. Mouillage très calme, seulement quelques bateaux, puis un va et vient de vedettes qui  débarquent des hordes de touristes avec glacières, radios… il y a du monde partout et dire qu’on a dû demander une autorisation pour mouiller aux îles Cies car les entrées en bateau sont limitées dans ce parc naturel protégé. On a quand même pu faire une très belle visite de l’île, parcourant les sentiers aménagés qui traversent des forêts de pins et eucalyptus aux odeurs si caractéristiques. Elle est constituée de dunes et de plages considérées comment les plus belles du monde.  Il faut dire qu’avec leurs eaux turquoise et leur sable blanc elles n’ont pas à souffrir de la comparaison avec les plages  des Caraïbes.











Arrivée sur une longue plage de sable, enfin, les photos parlent d'elles même!
Nous profitons d'une météo favorable pour remonter vers le Nord.
A 2 h de navigation de la Corogne, notre mouillage dans la Ria d'Arès, au pied du village de Rédes. Un cadre verdoyant et reposant, bien protégé de la grosse houle du large.








ARES
Samdi19 Aout 2017
C’est un charmant petit village, aux maisons bien typiques, aux rues tranquilles, respirant le calme et la douceur. La zone de mouillage de Ares juste à la sortie du port devait s’avérer bien protégée de la houle et du vent. Il y avait là quelques bateaux à leur bouée.
Cap Ortegal  ( vue de terre et mer )
























Mercredi 23 Aout2017
la Galice a un petit air Celtique et que l’on y entend aussi souvent de la musique folklorique très proche de celle de la Bretagne ou des pays Celtiques avec les mêmes types d’instruments… On trouve aussi des alignements de menhirs ou des dolmens…
Le mot Galice fait penser à « Gaëlique », cependant il semblerait que « sa signification, serait alors celle de « montagnard, habitant des hauteurs, des montagnes », avec de profondes rias qui protègent un peu les habitants du climat plutôt rude).
Mouillage Puerto de El Passante.
Jeudi 24 AoùT 2017
La route de Viveiro se fait tout au moteur, sans vent. Nous mouillons en fin d'après-midi devant
une jolie plage. Nous sommes tous seuls. Nous descendons à terre visiter la ville. La ville de Viveiro est très animée.  De nombreuses ruelles piétonnes sont bordées de nombreuses boutiques. 

D'origine médiévale, la ville de Viveiro conserve un élégant centre historique, l'un des plus importants de Galice, avec en point d'orgue la Porta de Carlos V, la porte  de Charles Quint déclarée monument national et connue sous le nom "A Maior" Viveiro est une petite ville à priori pas fondamentalement attrayante avec sa petite marina au fond de la ria, qui est assez jolie. La nuit fut très bonne ! Pas une seule onde n’est venue agitée le plan d’eau.
























Vendredi25 Aout 2017
Ribadeo, situé à l’extrémité nord-est de la Galice elle est à la frontière avec les Asturies.
Le décor est toujours aussi sympa, de petites falaises très découpées et pas mal de verdures dessus. Antinea s’avance doucement dans la ria et passe sous le pont. D’ailleurs, on a toujours l’impression que le mât va toucher mais non ça passe. Pour visiter la ville. Un ascenseur a été créé en 2011 pour rattacher le port à la ville, 
Partout dans les rues piétonnes et le parc de la plaza de Espana , des échoppes d’artisans locaux proposent bijoux et tapas, au son du folklore régional.













































Nous quittons la galice pour les asturies .
Gijon (Espagne)Lundi 28 Aout 2017
Nous arrivons au port vers 11 heures du soir. Personne encore pour nous accueillir. Nous allons donc nous amarrer comme des grands au quai visiteurs aux côtés d’autres bateaux français.
Le quai gazole n’est pas accessible pour le moment. Au matin la capitainerie nous propose de nous déplacer à notre véritable place. Celle-ci est située plus près de la capitainerie et des sanitaires et nous nous retrouvons un peu isolés, quasiment les seuls sur notre ponton. Cela n’est pas désagréable car c’est très calme. Ce matin, c’est repos mais cet après-midi nous allons nous promener dans les rues de Gijon pour aller découvrir la ville. 
Un arbre en bouteilles de cidre

































Festival du Cidre Naturel de Gijón
Pendant ces festivités, la ville de Gijón (Asturies) organise un véritable hommage au cidre, boisson par excellence de la région. L’un des moments culminants de la fête est la distribution de quelques 30 000 litres de cidre et 10 000 verres portant le logo du festival aux milliers de personnes réunies sur la plage. Les visiteurs peuvent en outre assister à un concours (experts dans l’art de verser le cidre) sur la place de l’hôtel de ville et un marché au cidre et aux pommes.
L’objectif de guetter la bonne fenêtre météo pour repartir vers la France. Une fenêtre a l’air de se dessiner dans deux jours. La météo nous confirme une fenêtre intéressante pour remonter vers la France. Il nous faut partir de suite afin d’éviter l’arrivée d’une forte dépression qui nous bloquerait sur la côte espagnole pour au moins une semaine supplémentaire. Nous décidons de saisir cette fenêtre pour profiter d’une traversée tranquille dans le Golfe de Gascogne que la majorité des navigateurs considèrent comme un passage difficile. Nous ne voulons prendre aucun risque et préférons écourter notre séjour espagnol plutôt que d’affronter une grosse mer. Les conditions de vent devraient être raisonnables et la mer sera calme.
Retour a ARZAL après avoir franchi le terrible Gascogne .






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