Salvador de Bahia





                                   
1 avril 2012: Nous passons les jetées du port de Salvador et nous nous amarrons aux pontons
de la marina long: 38°309 lat: 12°583 du centre ville : le CENAB. Peut-être pas la plus belle 
marina  de Salvador, mais excellente situation près du centre ville, à 200m de l'ascenseur 
Lacerda montant au Pelourinho. Amarrage sur pendille et ponton flottant. 
Un peu de ressac, dû principalement aux bateaux ne respectant pas les limitations de vitesse. 
Salvador est un des points d’entrée au Brésil (État de Bahia) : Marine, Douanes, immigration 
y sont présents. Situé en plein cœur de ville, l’abri est sûr et gardé. Eau, électricité, Wifi.
La ville historique est superbe. La baie de Bahia, magnifique.
C’est une étape idéale en arrivée de transatlantique. Infrastructures et accueil de qualité.
L’emplacement est idéal, vue sur le vieux fort tout en étant au cœur de Salvador, devant le
Mercado Modelo, au pied du Pelourinho, tous les autres quartiers étant par ailleurs accessibles
par les nombreux bus.





La marina se situe presqu'au centre ville historique.
La zone de la marina près du mercado modelo est déserte la nuit et les agressions
sont fréquentes entre la marina et l'ascenseur, si vous sortez, prenez un taxi.
Bienvenue au Brésil…




















































































Le Mercado Modelo est un site incontournable de l’état de Salvador de Bahia. 
Signifiant « Marché modèle » en français, il est localisé dans le quartier commercial 
de Comércio, dans la zone ouest de la ville.





Globalement, Salvador de Bahia n'est pas plus dangereuse qu'une autre destination. 
Il ne faut donc pas devenir paranoïa, mais rester prudent.
Direction l’elevador Lacerda. C’est super rapide, en moins d’une minute nous
sommes arrivés en ville haute.









































Pendant longtemps, elle a été la capitale du Brésil et a porté le titre de plus grande 
ville de l’hémisphère sud. L’ascenseur Lacerda, icône touristique de la ville, a été le 
premier ascenseur urbain au monde.



Accroché à la colline dominant les quais, l’«elevador» Lacerda impose sa prestance. 
En moins d’une minute, le premier ascenseur public urbain au monde – sa mise en 
circulation date de 1873 – avale soixante-douze mètres de dénivelé. Sa machinerie 
refaite à neuf permet de relier les ruelles coloniales du Pelourinho, dans la ville haute.
























Un peu plus loin, nous arrivons sur la place Terreiro de Jesus et admirons des danseurs
de capoeira
, la danse traditionnelle locale qui trouve elle aussi ses origines du temps de
l’esclavage. C’est un mélange entre de la danse et du combat, cela donne un résultat
aérien et très élégant

Salvador de Bahia est divisée en 2 parties : la ville haute et la ville basse ,
l’escalador Lacerda permet aux habitants d’accéder facilement à l’une ou l’autre partie.

Ce qui est hallucinant, c’est la présence constante de la police militaire.
En voulant nous diriger dans une petite rue allant vers le bas de la ville, nous nous
faisons arrêter par des habitants. Ils sont à leur fenêtre et nous préviennent qu’il ne
faut pas aller plus loin, que c’est dangereux. Nous sommes en plein centre ville.
Nous savions que les villes au Brésil étaient assez dangereuses mais quand même pas
à ce point là, en plein centre ville. on à du mal à comprendre…
mais dans le doute on les écoute







































Pour les plus romantiques, l’âme de Salvador de Bahia peut se décrire
avec trois C : Capoeira, Candomblé et Cachaça.
La première est une danse qui imite une lutte et qui raconte l’histoire des
Afro-Américains arrivés au Salvador en tant qu’esclaves.
La seconde est la religion afro-brésilienne des Orishas, des demi-dieux dont le
culte s’est intégré à d’autres religions de l’État de Bahia.
Et la troisième est une boisson distillée obtenue par la fermentation du jus de canne à sucre,
c’est l’âme de la fameuse caïpirinha, le cocktail le plus brésilien du monde.






















 
                             Dans les rues de Pelourinho





































L'église et le couvent Saint-François (Sao Francisco) est un monument incontournable
de la ville de Salvador de Bahia, et constitue l'une de ses plus fameuses visites.
Il s'agit d'une église construite de 1703 à 1723, décorée dans le plus pur style baroque,
c'est à dire dans une profusion de sculptures et peintures recouvertes de centaines de
feuilles d'or qui sont les œuvres de plusieurs artistes.
Des boiseries sculptées de mille motifs, dorées sans compter...
Une profusion baroque pare l'intérieur de l'Igreja de São Francisco, surnommée
« l'église de l'or », un chef-d'œuvre du début du 18e s.
La façade, assez simple mais élégante, tranche avec la profusion décorative intérieure.

























Cette église est une beauté, l'intérieur dorée est envoutant.
Une profusion d or , de sculptures et de détails dans un décor baroque unique en son genre .
À faire absolument lors de votre visite à Bahia
L'église est considérée comme l'un des plus beaux édifices religieux de tout le Brésil.
Ce monument témoigne de l'héritage religieux de la région de Bahia, qui fut la première
du Brésil à être colonisée par des Européens, au XVIe siècle.
 






















La majestueuse église et couvent de San Francisco, élu l’une des 7 merveilles 
d’origine portugaise dans le monde, est le point culminant de l’architecture baroque, 
dans le centre historique de Salvador et au Brésil.
Toutes les voûtes, piliers et murs intérieurs de l'église sont recouverts d'éléments de style baroque. 
Certains, comme les mosaïques, ont même été directement importés de Lisbonne .






Remarquez aussi les azulejos qui ornent le cloître.  
Le Pelourinho, le quartier historique, et même le « cœur » de la ville.
Son histoire est composée de hauts et de bas et le quartier a récemment fait l’objet de
travaux de rénovation importants. Il est également inscrit au patrimoine mondial de
l’UNESCO, grâce à son architecture coloniale.
Son style caractéristique, avec ses rues pavées et ses maisons colorées, fait partie des
images les plus célèbres de Salvador. Les touristes et les habitants se rendent à Pelourinho
(que les habitants appellent Pelô) tous les jours pour profiter de ses innombrables boutiques,
de ses restaurants, ses clubs, ses musées ou ses monuments...




Centre historique de Salvador de Bahia
Première capitale du Brésil de 1549 à 1763, Salvador de Bahia a été un point de 
convergence des cultures européennes, africaines et amérindiennes. 
Elle a également été, dès 1558, le premier marché d’esclaves du Nouveau Monde 
à destination des plantations de cannes à sucre. 
Pelourinho
Il est le centre historique de Salvador de Bahia, le Pelourinho, qui signifie le petit pilori, 
en référence à cette place ancienne place, lieu des punitions infligées aux esclaves.
Le centre historique est depuis les années 1990, restauré et inscrit par l’Unesco au
patrimoine mondial de l’humanité. Il est un peu l’âme de Salvador, le quartier
incontournable pour découvrir la diversité de la ville.
Sur un chemin de pavés, les bâtiments baroques aux couleurs pastel, enrichies de
faïence bleu et blanche, « azulejos » s’y dressent formant un petit village charmant.

Marqué par un passé colonial encore présent dans l’architecture, ce creuset de l’histoire culturelle bahianaise, est aussi le lieu de rencontre des écoles de capoeira, qui offre des démonstrations en publique tous les jours. 15 forts, 166 églises et 1000 lieux de cultes
à découvrir, en traversant de jolies places où la musique résonne à chaque coin de rue.
Dans les patios situés derrière les maisons coloniales, transformées en bars et restaurants, 
les orchestres s’y improvisent pour jouer de la musique live, le soir venu.






































L’église du Tiers-Ordre de Saint François, Igreja da Ordem Terceira de Sao Francisco,
présente une façade en grès et pierre à chaux unique au Brésil avec une profusion de
sculptures et de reliefs taillés formant des guirlandes et des volutes.
























Le marché de São Joaquim

On l'appelle en portugais, Feira de São Joaquim. Il se trouve après l'embarcadère du 
ferry boat pour Itaparica. 
Les foires furent réglementées au début du 20 -ème siècle. 
La population de la ville basse utilisait les marchés pour s'approvisionner, non seulement 
en produits de nécessité de base, mais aussi en vaisselle, boissons, vêtements, chaussures.
Avec l'urbanisation, les habitants préfèrent aller dans les supermarchés ou hypermarchés. 
On trouve cependant au marché de São Joaquim des légumes et fruits de grande qualité et
moins chers. Il est aussi l'un des lieux où l'on peut acheter des articles nécessaires au culte 
de candomblé (tout comme au mercado de Sete Portas). 























La moqueca, est un plat importé d’Afrique à base de crevettes (ou de poisson) 
revenues dans du jus de citron, de l’oignon et de l’ail. 
On y ajoute des poivrons et des tomates ainsi que du lait de coco. 
Après avoir laissé le tout mijoter quelques minutes, on termine par une touche de tabasco. 
Un délice ! Une recette typiquement brésilienne .























La création de la sculpture de sable est un art inspirant qui n’est pas limité en ses
moyens d’expression et les thèmes qu’il touche. Des choses fantastiques peuvent
naître sous les mains des artistes qui sculptent ce matériel naturel.






La ville est entourée par l’océan Atlantique et ses nombreuses plages sont assez réputées.
Après beaucoup d’hésitations (car elles semblent toutes sublimes), nous partons pour la 
plage de Farol da Barra. Elle doit son nom au phare qui la domine.
Un bus local nous dépose sur place et on se rue sur le sable. sur la place principale.
Ces quelques heures à la plage nous ont permis de bien décompresser et d’apprécier une 
autre partie de la ville de Salvador. Cela tombe bien car nous partons ensuite dans la 
réserve naturelle de Chapada Diamantina pour un trek de trois jours.


                         Chapada Dimantina

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