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mer des Caraïbes comprend l'île de la Grenade, l'ile de Carriacou
et l'île de Petite Martinique, toutes situées dans la partie méridionale
de l'archipel des Grenadines. En y incluant les îles désertes, le pays
possède une superficie de 350 km2.
En 2012, on comptait 109 011 Grenadiens. La langue officielle est l'anglais.
Il faut savoir que les Grenadines sont séparées en deux, les Grenadines
de St Vincent et les Grenadines de Grenade, couleur lagon pour les
premières, couleur émeraude pour les secondes.
L'île de la Grenade est situé à moins de 150 kilomètres au nord des côtes
du Venezuela et de Trinité et Tobago.
L'ile de Carriacou est à quelques kilomètres au sud de l'île d'Union de
Saint-Vincent et les Grenadines.
Une petite navigation depuis Union, nous permet de rejoindre Cariacou.
Les premiers colons de cette magnifique île auraient été des français.
Coucher de soleil
Tyrrel Bay est une grande baie formant une belle zone de mouillage abritée des vents
dominants du Nord au Sud en passant par l'Est. Le fond de sable est de bonne tenue.
C'est le meilleur mouillage de l'île de Cariacou.
Nous
mouillons à Tyrell Bay, anse protégée avec une grande
plage qui
la borde et
une rue unique bordée de petits restos, et de minuscules
supermarkets
locaux.
Nous nous faufilons au fond du mouillage pour être bien abrités et toujours au plus
proche de la plage. .
Nous décidons d’aller découvrir l’île en bus et prenons la direction de Hillsborough, la
ville principale, traversant montagnes et vallées toutes aussi verdoyantes et découvrant
une multitude de petites cases créoles colorées et accueillantes.
Nous nous dirigeons vers la petite île toute proche de Sandy Island une simple
bande de sable blanc entourée d’eau turquoise.
Le site ressemble à une carte postale. Nous restons une journée puis retournons à
Carriacou dans la ville de Hillsborough pour y faire la clearance de sortie.
Nous rejoignons la côte sous le vent de Grenade. Nous longeons cette côte très verte
avec sa multitude de petites cases colorées et ses plages très souvent de sable gris,
Toutes les Antilles sont belles, mais certaines le sont plus encore.
Grenade est une île haute, accidentée, modelée par le volcanisme, avec ses lacs de
cratère et ses pentes recouvertes par la forêt tropicale. Un vrai jardin d’Éden, où
cascadent les chutes d’eau, et prospèrent la muscade.
LES CASCADES Ce n'est pas ça qui manque à grenade !
Nous nous faufilons au fond du mouillage pour être bien abrités et toujours au plus
proche de la plage. .
Nous décidons d’aller découvrir l’île en bus et prenons la direction de Hillsborough, la
ville principale, traversant montagnes et vallées toutes aussi verdoyantes et découvrant
une multitude de petites cases créoles colorées et accueillantes.
Nous nous dirigeons vers la petite île toute proche de Sandy Island une simple
bande de sable blanc entourée d’eau turquoise.
Le site ressemble à une carte postale. Nous restons une journée puis retournons à
Carriacou dans la ville de Hillsborough pour y faire la clearance de sortie.
Nous rejoignons la côte sous le vent de Grenade. Nous longeons cette côte très verte
avec sa multitude de petites cases colorées et ses plages très souvent de sable gris,
Toutes les Antilles sont belles, mais certaines le sont plus encore.
Grenade est une île haute, accidentée, modelée par le volcanisme, avec ses lacs de
cratère et ses pentes recouvertes par la forêt tropicale. Un vrai jardin d’Éden, où
cascadent les chutes d’eau, et prospèrent la muscade.
LES CASCADES Ce n'est pas ça qui manque à grenade !
La
journée se poursuivra par une escale un peu longue aux chutes d’Annandale
Waterfall.
Confinée
dans un agréable jardin, cette cascade offre un merveilleux départ
pour la
découverte des autres sites.
Très facilement accessible par la route, l’entrée n’est payante que si vous croisez
la personne qui tient la caisse.
découverte des autres sites.
Très facilement accessible par la route, l’entrée n’est payante que si vous croisez
la personne qui tient la caisse.
Après
avoir rejoint le village de Concord, dans l’ouest de l’île,
nous marchons
à
travers un paysage et une végétation qui n’est pas sans nous rappeler Madère,
tout semble pousser en abondance.
Une heure après, nous atteignons une première cascade : the Concord Fall,
Nous poursuivons ensuite la ballade en empruntant un petit sentier qui remonte le
long de la rivière, bordé de manguiers, orangers, muscadiers, palmiers.
Un jardin gigantesque dans un décor somptueux.
Nous reprenons la route pour aller à Gouyave. Village typique ou l’on traite les
noix de muscade. Nous découvrons une usine qui ne doit pas avoir changé depuis
le siècle dernier. Cette épice a largement modelé l’histoire moderne de la Grenade.
Elle a couvert ses pentes de plantations, l’a enrichie aux heures fastes et appauvrie
après les ravages des rares cyclones.
Ici, on nous montre le stockage, le traitement et le tri des noix de muscade et du macis.
C'est rempli d'odeur, Les noix de muscade sèchent pendant 3 semaines sur d’immenses
étals disposés en travées, puis sont décortiquées par des ouvrières.
Tant que la noix de muscade est dans sa coque, elle peut se conserver 20 ans !
La muscade parfume tout : les glaces, le ti punch, les ragoûts, les étals colorés du
marché de St George’s.
La noix de muscade (la boule marron au centre) est entourée d’une
pellicule rouge comme de la cire (appelée la mace et qui sert aussi en
tant qu’épice) ; le tout protégé dans une coque
Saint-Georges (St George’s), l’élégante capitale de la Grenade, posée au creux d’une
baie de la côte ouest, a été fondée sur ordre de Richelieu, en 1650.
L’île était alors française et le resta jusqu’au désastre du Traité de Paris, en 1763.
Dès qu'on arrive en vue de l'île, au nord, on est frappé par ces nuages qui s'accrochent
à une végétation qui a pris l'île d'assaut.
C'est vert, clair, foncé, et tous les dégradés possibles…
Il y a quelques villages et maisons éparses mais la côte est sauvage, il n'y a pas de
mouillages jusqu'à la ville principale de St Georges.
On y croise des bateaux locaux ou des bateaux de voyage recherchant finalement la
même chose que nous, une certaine tranquillité voire authenticité.
La culture locale est le steelband et plusieurs écoles se disputent chaque année le
titre de meilleur groupe. Rois de la débrouille, les musiciens fabriquent leur
instrument dans les dessus de bidons d'essence, les martèlent pour en obtenir deux
gammes environ, plus ou moins justes il faut bien le dire.
Le cyclone Ivan a quasiment tout détruit en 2004. 60% des terres agricoles, 90%
des habitations. Beaucoup d'édifices, détruits par le cyclone Ivan, sont encore en ruine.
Les marinas jouxtent la ville, la "Camper and Nicholson" et le "Grenada yacht club" …
Après le mouillages, un petit retour au "luxe" pour ses occupants n'ont pas fait de mal.
La marina est neuve, style anglais, de jolies maisonnettes, des douches luxueuses et
vastes du jamais vu une piscine, une petite épicerie, deux restaurant bar, le grand confort !
Nous passons une petite semaine dans cette marina.
J'ai rarement vu une marina aussi bien conçue et entretenue.
Les sorbetières aux Antilles combinant un seau en bois et une cuve
cylindrique en métal, entre les 2 des glaçons et du sel, et un peu de force
dans les bras pour actionner une manivelle que l’on tourne à la main,
cela donne d’excellents sorbets ou glaces.
Nous prenons un mini bus pour un circuit que résume assez bien l’île, L'équipage du
bus est constitué du chauffeur, et de l'accompagnateur.
Le rôle de l'accompagnateur est essentiel, c'est lui qui perçoit le prix du voyage, fait
traverser les écoliers de l'autre côté de la route. Si vous voulez vous arrêter, inutile de
crier car avec la musique à fond, on ne vous entendra pas, vous tapez fort deux coups
sur la carrosserie, et immédiatement, même en plein virage, le véhicule s'arrête.
Il nous faut une bonne heure pour traverser l’île en bus, et rejoindre Grenville 2° ville
du pays, sur la côte au vent. On y trouve une agitation commerçante, une ambiance
de petite ville authentique et arrêt sur le marché, avec de beaux bâtiments anciens .
La distillerie de River Antoine est restée artisanale. la plus vieille encore en activité
de toute la Caraïbes (1785), Toute la production est faite à la main.
La visite est très agréable, je la recommande vraiment.
Le rhum qui sort d'ici est très fort, mais véritablement excellent.
La rhumerie utilise le seul moulin à eau des Caraïbes toujours en fonctionnement.
Nous prenons donc la direction de Belmont Estate à l’est de l’île pour visiter une
grande cacaoteraie. Nous décidons de faire le trajet en bus local, entassés dans
un Toyota, ambiance assurée.
Nous découvrirons les différentes étapes de la production du chocolat, du ramassage
de la fève de cacao, à la tablette vendue au supermarché.
De nombreux arbres fruitiers longent les routes, bananiers, manguiers mais aussi arbre
à pain, cacao, avocat.
Nous aurons également l’occasion de partir à la découverte de St Georges, la capitale
de l’île. Elle est nichée au fond d’un abri naturel et ses longs quais bordés de bâtiments
en brique lui donne tout de suite du charme.
On retrouve ici des notes très britanniques, les fidèles cabines téléphoniques rouges
et quelques bâtiments comme la Cathédrale St Georges, mais aussi françaises comme
le fort George érigé en haut d’un promontoire et dominant la ville.
travers un paysage et une végétation qui n’est pas sans nous rappeler Madère,
tout semble pousser en abondance.
Une heure après, nous atteignons une première cascade : the Concord Fall,
Nous poursuivons ensuite la ballade en empruntant un petit sentier qui remonte le
long de la rivière, bordé de manguiers, orangers, muscadiers, palmiers.
Un jardin gigantesque dans un décor somptueux.
Nous reprenons la route pour aller à Gouyave. Village typique ou l’on traite les
noix de muscade. Nous découvrons une usine qui ne doit pas avoir changé depuis
le siècle dernier. Cette épice a largement modelé l’histoire moderne de la Grenade.
Elle a couvert ses pentes de plantations, l’a enrichie aux heures fastes et appauvrie
après les ravages des rares cyclones.
Ici, on nous montre le stockage, le traitement et le tri des noix de muscade et du macis.
C'est rempli d'odeur, Les noix de muscade sèchent pendant 3 semaines sur d’immenses
étals disposés en travées, puis sont décortiquées par des ouvrières.
Tant que la noix de muscade est dans sa coque, elle peut se conserver 20 ans !
La muscade parfume tout : les glaces, le ti punch, les ragoûts, les étals colorés du
marché de St George’s.
La noix de muscade (la boule marron au centre) est entourée d’une
pellicule rouge comme de la cire (appelée la mace et qui sert aussi en
tant qu’épice) ; le tout protégé dans une coque
Saint-Georges (St George’s), l’élégante capitale de la Grenade, posée au creux d’une
baie de la côte ouest, a été fondée sur ordre de Richelieu, en 1650.
L’île était alors française et le resta jusqu’au désastre du Traité de Paris, en 1763.
Dès qu'on arrive en vue de l'île, au nord, on est frappé par ces nuages qui s'accrochent
à une végétation qui a pris l'île d'assaut.
C'est vert, clair, foncé, et tous les dégradés possibles…
Il y a quelques villages et maisons éparses mais la côte est sauvage, il n'y a pas de
mouillages jusqu'à la ville principale de St Georges.
On y croise des bateaux locaux ou des bateaux de voyage recherchant finalement la
même chose que nous, une certaine tranquillité voire authenticité.
La culture locale est le steelband et plusieurs écoles se disputent chaque année le
titre de meilleur groupe. Rois de la débrouille, les musiciens fabriquent leur
instrument dans les dessus de bidons d'essence, les martèlent pour en obtenir deux
gammes environ, plus ou moins justes il faut bien le dire.
Le cyclone Ivan a quasiment tout détruit en 2004. 60% des terres agricoles, 90%
des habitations. Beaucoup d'édifices, détruits par le cyclone Ivan, sont encore en ruine.
Les marinas jouxtent la ville, la "Camper and Nicholson" et le "Grenada yacht club" …
Après le mouillages, un petit retour au "luxe" pour ses occupants n'ont pas fait de mal.
La marina est neuve, style anglais, de jolies maisonnettes, des douches luxueuses et
vastes du jamais vu une piscine, une petite épicerie, deux restaurant bar, le grand confort !
Nous passons une petite semaine dans cette marina.
J'ai rarement vu une marina aussi bien conçue et entretenue.
Les sorbetières aux Antilles combinant un seau en bois et une cuve
cylindrique en métal, entre les 2 des glaçons et du sel, et un peu de force
dans les bras pour actionner une manivelle que l’on tourne à la main,
cela donne d’excellents sorbets ou glaces.
Nous prenons un mini bus pour un circuit que résume assez bien l’île, L'équipage du
bus est constitué du chauffeur, et de l'accompagnateur.
Le rôle de l'accompagnateur est essentiel, c'est lui qui perçoit le prix du voyage, fait
traverser les écoliers de l'autre côté de la route. Si vous voulez vous arrêter, inutile de
crier car avec la musique à fond, on ne vous entendra pas, vous tapez fort deux coups
sur la carrosserie, et immédiatement, même en plein virage, le véhicule s'arrête.
Il nous faut une bonne heure pour traverser l’île en bus, et rejoindre Grenville 2° ville
du pays, sur la côte au vent. On y trouve une agitation commerçante, une ambiance
de petite ville authentique et arrêt sur le marché, avec de beaux bâtiments anciens .
La distillerie de River Antoine est restée artisanale. la plus vieille encore en activité
de toute la Caraïbes (1785), Toute la production est faite à la main.
La visite est très agréable, je la recommande vraiment.
Le rhum qui sort d'ici est très fort, mais véritablement excellent.
La rhumerie utilise le seul moulin à eau des Caraïbes toujours en fonctionnement.
Nous prenons donc la direction de Belmont Estate à l’est de l’île pour visiter une
grande cacaoteraie. Nous décidons de faire le trajet en bus local, entassés dans
un Toyota, ambiance assurée.
Nous découvrirons les différentes étapes de la production du chocolat, du ramassage
de la fève de cacao, à la tablette vendue au supermarché.
De nombreux arbres fruitiers longent les routes, bananiers, manguiers mais aussi arbre
à pain, cacao, avocat.
Nous aurons également l’occasion de partir à la découverte de St Georges, la capitale
de l’île. Elle est nichée au fond d’un abri naturel et ses longs quais bordés de bâtiments
en brique lui donne tout de suite du charme.
On retrouve ici des notes très britanniques, les fidèles cabines téléphoniques rouges
et quelques bâtiments comme la Cathédrale St Georges, mais aussi françaises comme
le fort George érigé en haut d’un promontoire et dominant la ville.
Saint
George’s, la capitale de la Grenade s’abrite au fond d’une très jolie
baie.
Le port intérieur, en forme de fer à cheval, est le centre de l’activité marine avec sa
multitude de bateaux de pêche.
Les rues sont très escarpées et à flanc de colline.
Le port intérieur, en forme de fer à cheval, est le centre de l’activité marine avec sa
multitude de bateaux de pêche.
Les rues sont très escarpées et à flanc de colline.
Nous
découvrons le marché aux épices, fruits et légumes
au cœur du centre-ville,
odeurs et ambiance assurées…
odeurs et ambiance assurées…
Nous
passons le tunnel Sendall, construit en 1894 par les français.
De retour au bateau. Voilà deux belles journées bien remplies.
Nous quittons St-Georges pour rejoindre la côte sud de l’île.
Petite nav de 10M pour aller à Prickly bay, nous passons la pointe Saline et rejoignons
rapidement, le plus grand des mouillages de la côte sud aussi appelée de son nom français
la Baies aux Épines. Une très grande baie, une large ouverture, un accès plus facile sans
barrière de corail, juste un haut fond dans la baie elle-même, vers le nord.
Le mouillage est très fréquenté, mais ça reste raisonnable et il n'est pas difficile de trouver
un espace pour poser son ancre.
Dans cette baie, il y a tout ce qu’il faut, Internet, une laverie, des taxis, des restaurants,
des bars où les Américains sont nombreux. Sur l'eau, ça roule, la houle n'est pas cassée
par la barrière alors,elle rentre !
Du coup après quelques jours nous décidons de repartir pour Saint-George's Harbour,
la capitale de l'île.
De retour au bateau. Voilà deux belles journées bien remplies.
Nous quittons St-Georges pour rejoindre la côte sud de l’île.
Petite nav de 10M pour aller à Prickly bay, nous passons la pointe Saline et rejoignons
rapidement, le plus grand des mouillages de la côte sud aussi appelée de son nom français
la Baies aux Épines. Une très grande baie, une large ouverture, un accès plus facile sans
barrière de corail, juste un haut fond dans la baie elle-même, vers le nord.
Le mouillage est très fréquenté, mais ça reste raisonnable et il n'est pas difficile de trouver
un espace pour poser son ancre.
Dans cette baie, il y a tout ce qu’il faut, Internet, une laverie, des taxis, des restaurants,
des bars où les Américains sont nombreux. Sur l'eau, ça roule, la houle n'est pas cassée
par la barrière alors,elle rentre !
Du coup après quelques jours nous décidons de repartir pour Saint-George's Harbour,
la capitale de l'île.
Le mouillage
est abrité à
l'extérieur du
Lagoon, et
nous projetons d'
y rester
quelques jours avant de redescendre sur Trinidad.
Et voilà, Grenade nous aura enchantée, sa population accueillante et chaleureuse
nous donne envie d'y revenir.
Et voilà, Grenade nous aura enchantée, sa population accueillante et chaleureuse
nous donne envie d'y revenir.
Le carnaval de Grenade, LA fête par excellence, a lieu tous les ans en août.
Parades, élection de la reine du carnaval, tout se déroule selon la tradition.
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