1 euro = 110.265 escudos
L'archipel du Cap Vert est situé à un peu plus de 800 miles
au sud ouest des Canaries et a quelques 325 miles de l'Afrique de l'ouest.
Les Îles sont toutes d'origine volcanique. Le seul volcan encore en activité est
sur l'île de Fogo , la dernière éruption remonte à 1995/1996.
Pendant plusieurs siècles, les iles, associées à la guinée portugaise
( actuellement Guinée-Bissau ) furent administrées en tant que colonie depuis
le Portugal continental.
Le Cap Vert choisit de garder une identité distincte et accédé à l'indépendance
le 5 juillet 1975 sous le nom de République du Cap Vert. Il est un des rares pays
africains a être devenu, sans effusion de sang, une démocratie stable.
Départ de la Gomera vers 10 heures, au moteur, sans vent, cap sur l’ile de Sal au Cap vert,
nous allons retrouver Philippe, et Pat et mon frère Jackie pour les fêtes de fin d’année.
Vers 16 heures la mer devient agitée, à forte, des crêtes hérissées de 3 à 4 mètres, houle
croisée, grosse claque de mer qui viennent frapper et résonner contre la coque, déferlantes,
dont certaines recouvrent entièrement le bateau, Antinea avance à 5 nœuds sous régulateur
d'allure avec peu de toile, et nous enfermé à l’intérieur au milieu de cet univers hostile.
La veille se fit à l’intérieur pendant 5 jours, scrutant l’horizon, tacheté de blanc à la
recherche d’un éventuel navire à éviter. Les deux derniers jours on entend moins le vent
hurler, les vagues moins fortes se calment peu à peu.
La météo annoncée ne nous laissant pas présager ce type de navigation, à l’aube du
7 éme jour, Sal apparut dans la brume du matin.
21/12/2011 Le Cap Vert offre un repos bien mérité après la traversée depuis les Canaries
Nous finissons notre tour de l’ile par le Nord.
Un coup de vent est annoncé pour demain soir, il va falloir encore jouer avec la météo…
La tête pleine des paysages fantastiques.
29/12/2011 Départ précipité de boa Vista, retour sur Sal pour nos invités, sur une mer agitée, au
pré serré, nous remontons péniblement vers Palmeira sur L’ile de Sal.
Formalités d’entrée au Cap Vert pour les plaisanciers
Les formalités d’entrée se font auprès de la police à Palmeira (Posto policial da Palmeira) :L’île de Sal avec son port à Palmeira est l’un des trois points d’entrée au Cap Vert pour les voiliers.
Les deux polices se trouvent dans le même bâtiment. Elles ferment le samedi après-midi et le
dimanche. Vous pouvez attendre sans aucun souci le lundi pour faire les formalités.
Vous pouvez même aller à terre en attendant, personne ne vous dira rien.
D’ailleurs, le slogan de l’île de Sal est NO STRESS !
En face le village de Palmeira, un ensemble de petites maisons basses aux toits plats,
dont les couleurs tentent d'égayer le paysage.
Le tout est noyé dans une poussière de sable ocre soulevés par les 30 nœuds de vent
qui soufflent depuis notre arrivée ce matin.
Une bruine tiède dégouline du ciel grisâtre et laisse des coulées brunes sur le pont,
Mais nous sommes contents d'être là, j'aime ce paysage, il est authentique. Il est 10
heures du matin, nous sommes descendus à terre pour faire les papiers d’entrée,
l'immigration et la police du port, il y avait foule dans le petit bureau,
Quel contraste avec les Canaries.
Faire ses courses, fruits et légumes, pain
Nous faisons un petit ravitaillement et nous effarons devant les prix pratiqués.
Les prix sont plus élevés que dans les petites épiceries françaises ! Seul l´alcool est bon
marché ! Les gens sont vraiment démunis.
Pour vous dépanner, vous avez plusieurs petits magasins à Palmeira.
Les prix sont rarement affichés. Vous trouverez aussi beaucoup de choses chez le chinois.
Les prix à Sal sont élevés, absolument tout est importé. Rien ne pousse sur l’île de Sal,
les quelques fruits et légumes viennent d’autres îles des Canaries mais aussi de l’Afrique.
Leurs prix sont exorbitants. Un marché se trouve à Espargos, mais à nouveau, tout est
importé et pas de la première fraîcheur. Vous n’aurez pas un meilleur prix, en tant que
touristes, vous payerez toujours un peu plus cher que les locaux.
Sachez que les produits passent par plusieurs revendeurs et par conséquent, le prix final
sera élevé. il faut acheter le strict minimum et ne pas stocker les fruits et légumes trop
longtemps. Les prix sont moins élevés sur d’autres îles plus vertes.
La première impression d'insécurité est vite remplacée par l'accueil Chaleureux des
habitants. Palmera est une petite localité de maisons basses au milieu de Terres ocre
totalement pelées.
Nous prenons le rythme du village, La plus grosse agitation a lieu en fin de matinée,
lorsque les pêcheurs reviennent du travail (tout le village vient les accueillir et acheter
du poisson très bon marché
Le village de palmeira vit principalement de la pêche, c’est là que se fournissent les
commerces des villes. Le week-end, la musique de la discothèque envahit le village.
Nous prenons un Aluguer (taxi collectif) pour visiter les salines de " PEDRA DE LUME ".
Situées dans le cratère d'un volcan, le spectacle De toute beauté, est étrangement coloré
de blanc saumoné. L’accès Se fait par un tunnel creusé en 1804 servant à l'origine de
passage aux exploitants portugais des salines.
Le site devient territoire français, la société du salins du midi en assure l'exploitation
jusqu'à l'indépendance du Cap vert ou la Production à fortement ralentie.
Au nord, les piscines naturelles de Buracona creusées dans la roche, où la mer s’y engouffre
Nous sommes le mardi 27 décembre, nous décidons de partir pour Boa Vista, il est temps
d'aller vérifier si Boa Vista est vraiment si belle que ça. Située 30 milles plus au sud elle
et la plus à l'est de l'archipel du Cap-Vert, elle est vantée comme étant l'île des dunes et des
plages de rêve, un petit morceau de Sahara posé sur l'océan, une destination paradisiaque.
Ça donne envie d'aller voir, il vaut mieux arriver de jour dans le mouillage de Sal Rei, l’île
est réputée pour un cimetière de bateaux, la zone de mouillage est immense, assez loin de
la Plage qui étire ses dunes dorées jusqu'à l’autre bout de la baie.
29/12/2011 Le plan d’eau est secoué par un fort clapot, qui rend la vie un peu inconfortable.
Nous débarquons en annexe sur la plage qui sert de port pour les petits bateaux des
pêcheurs, et partons au hasard dans les rues. La ville de Sal Rei n'est pas très animée.
Quelques restaurants, un cybercafé, plusieurs mercearias (petites épiceries) et un
marché couvert relativement bien approvisionné (enfin pour une île de 3000 habitants)
le choix de fruits et légumes est assez limité. Quant à la viande, mieux vaut oublier!
Les cap- verdiens sont très calmes. Par contre, peu parlent français, on a plus de mal à
se faire comprendre.
Le lendemain nous louons un aluguer, c'est un 4x4 pick-up.
La route pavée nous emmène d'abord à travers les dunes jusqu'au village de Rabil,
Le paysage est somptueux, des bouquets de palmiers dattiers jaillissent du sable ça et là.
Une oasis apparaît parfois au fond d'un oued. Acacias africains, figuiers, papayers,
se disputent les maigres nappes résiduelles, d’un oasis verdoyant cernée par un
désert de sable doré.
Le paysage se transforme, des champs de cailloux à l'infini ...
La découverte d'un désert de sable, le Sahara au milieu de l'océan. Beau contraste
que ce paysage de douceur par rapport aux montagnes et aux champs de pierres que
nous avons traversé.
Pieds nus, nous nous enfonçons dans le sable chaud et marchons à travers les dunes
dorées, avec l'impression de fouler un sol vierge dessiné par le vent.
Nous n'avons pas d'idée précise de l'endroit où nous allons, mais qu'importe la ballade
dans cette nature.
Dans un restaurant, nous arrivons quand même à dénicher un plat
traditionnel cap-verdien, la cachupa. C'est du maïs écrasé cuit pendant des heures
avec des haricots, des fèves, du chou, des pommes de terre, du gras, de la viande de
poulet et du chorizo,
Nous continuons de solliciter notre véhicule en avalant des kilomètres de plages
désertes et des plaines de cailloux volcaniques.
Depuis notre mouillage de Baia da Palmeira, rien ne ressemble à une destination
tropicale de rêve. Devant nous, une raffinerie Shell et une usine de gaz.
On recule encore nos montres d’une heure, nous retrouvant décalés maintenant de 2h
par rapport à la France.
tropicale de rêve. Devant nous, une raffinerie Shell et une usine de gaz.
On recule encore nos montres d’une heure, nous retrouvant décalés maintenant de 2h
par rapport à la France.
Bâtiment de la Police et de la Police maritime à Palmeira – île de Sal (Cap Vert)En face le village de Palmeira, un ensemble de petites maisons basses aux toits plats,
dont les couleurs tentent d'égayer le paysage.
Le tout est noyé dans une poussière de sable ocre soulevés par les 30 nœuds de vent
qui soufflent depuis notre arrivée ce matin.
Une bruine tiède dégouline du ciel grisâtre et laisse des coulées brunes sur le pont,
Mais nous sommes contents d'être là, j'aime ce paysage, il est authentique. Il est 10
heures du matin, nous sommes descendus à terre pour faire les papiers d’entrée,
l'immigration et la police du port, il y avait foule dans le petit bureau,
Quel contraste avec les Canaries.
Faire ses courses, fruits et légumes, pain
Nous faisons un petit ravitaillement et nous effarons devant les prix pratiqués.
Les prix sont plus élevés que dans les petites épiceries françaises ! Seul l´alcool est bon
marché ! Les gens sont vraiment démunis.
Pour vous dépanner, vous avez plusieurs petits magasins à Palmeira.
Les prix sont rarement affichés. Vous trouverez aussi beaucoup de choses chez le chinois.
Les prix à Sal sont élevés, absolument tout est importé. Rien ne pousse sur l’île de Sal,
les quelques fruits et légumes viennent d’autres îles des Canaries mais aussi de l’Afrique.
Leurs prix sont exorbitants. Un marché se trouve à Espargos, mais à nouveau, tout est
importé et pas de la première fraîcheur. Vous n’aurez pas un meilleur prix, en tant que
touristes, vous payerez toujours un peu plus cher que les locaux.
Sachez que les produits passent par plusieurs revendeurs et par conséquent, le prix final
sera élevé. il faut acheter le strict minimum et ne pas stocker les fruits et légumes trop
longtemps. Les prix sont moins élevés sur d’autres îles plus vertes.
Sourire d'enfant |
La première impression d'insécurité est vite remplacée par l'accueil Chaleureux des
habitants. Palmera est une petite localité de maisons basses au milieu de Terres ocre
totalement pelées.
Nous prenons le rythme du village, La plus grosse agitation a lieu en fin de matinée,
lorsque les pêcheurs reviennent du travail (tout le village vient les accueillir et acheter
du poisson très bon marché
Le village de palmeira vit principalement de la pêche, c’est là que se fournissent les
commerces des villes. Le week-end, la musique de la discothèque envahit le village.
Aujourd'hui il faut compléter les réservoirs, donc corvée d’eau, Direction la fontaine,
une espèce de réservoir d’eau de l’usine de désalinisation de l’ile.
On fait la queue avec nos Bidons à la fontaneria pour s'approvisionner.
On fait la queue avec nos Bidons à la fontaneria pour s'approvisionner.
Se déplacer sur l’île de Sal
Le moyen le plus économique pour se déplacer sur l’île est de prendre un « aluguer »,
Le moyen le plus économique pour se déplacer sur l’île est de prendre un « aluguer »,
le taxi collectif. Ils acceptent les Euros. Dès qu’un aluguer est plein, il part.
Vous pourrez en trouver très régulièrement. Il faut changer d’aluguer à Espargos.
Prix des trajets : Espargo est la capitale de l'île de Sal, pour 100 escudos par personne
un aluguer nous y conduit (un peu moins de un euro).
L'aluguer, c'est le taxi collectif au Cap Vert. Comme dans de nombreux pays du monde,
c'est le mode de transport en commun le plus approprié, il y a toujours un minibus, une
camionnette, qui se propose d'embarquer des passagers. Pour certains c'est un job officiel
à plein temps, pour d'autres simplement un moyen d'arrondir les fins de mois.
Espargos n'a rien pour séduire l'amateur de belles images.
Un entassement de maisons simples, aux façades parfois peintes de couleurs
C'est à la pointe sud de cette île d'une beauté hors du commun, où La mer turquoise et
les plages de sable doré, que se trouve son plus beau paradis..
L'aluguer, c'est le taxi collectif au Cap Vert. Comme dans de nombreux pays du monde,
c'est le mode de transport en commun le plus approprié, il y a toujours un minibus, une
camionnette, qui se propose d'embarquer des passagers. Pour certains c'est un job officiel
à plein temps, pour d'autres simplement un moyen d'arrondir les fins de mois.
Espargos n'a rien pour séduire l'amateur de belles images.
Un entassement de maisons simples, aux façades parfois peintes de couleurs
C'est à la pointe sud de cette île d'une beauté hors du commun, où La mer turquoise et
les plages de sable doré, que se trouve son plus beau paradis..
Malgré que Sal soit l’île la plus touristique du Cap Vert, il n’y a pas grand-chose à visiter.
Tous ces touristes sont concentrés dans leurs hôtels au sud de l’île vers Santa Maria.
La raison pour cela : une très longue plage de sable blanc et une eau turquoise.
La plage et le mouillage à Santa Maria sont certes magnifiques mais très rouleur.
L'ile est réputée pour ses plages et ses conditions idéales pour les sports nautiques,
planche à voile, kit surf et surf.
Il y a des marchands d'artisanat, de pacotilles, de montres et de lunettes, comme en
France et dans la plupart des endroits touristiques. Ici ils sont en majorité sénégalais,
et c'est avec eux que la discussion est la plus facile puisqu'ils parlent bien français.
Tous ces touristes sont concentrés dans leurs hôtels au sud de l’île vers Santa Maria.
La raison pour cela : une très longue plage de sable blanc et une eau turquoise.
La plage et le mouillage à Santa Maria sont certes magnifiques mais très rouleur.
L'ile est réputée pour ses plages et ses conditions idéales pour les sports nautiques,
planche à voile, kit surf et surf.
Il y a des marchands d'artisanat, de pacotilles, de montres et de lunettes, comme en
France et dans la plupart des endroits touristiques. Ici ils sont en majorité sénégalais,
et c'est avec eux que la discussion est la plus facile puisqu'ils parlent bien français.
Situées dans le cratère d'un volcan, le spectacle De toute beauté, est étrangement coloré
de blanc saumoné. L’accès Se fait par un tunnel creusé en 1804 servant à l'origine de
passage aux exploitants portugais des salines.
jusqu'à l'indépendance du Cap vert ou la Production à fortement ralentie.
Au nord, les piscines naturelles de Buracona creusées dans la roche, où la mer s’y engouffre
Nous sommes le mardi 27 décembre, nous décidons de partir pour Boa Vista, il est temps
d'aller vérifier si Boa Vista est vraiment si belle que ça. Située 30 milles plus au sud elle
et la plus à l'est de l'archipel du Cap-Vert, elle est vantée comme étant l'île des dunes et des
plages de rêve, un petit morceau de Sahara posé sur l'océan, une destination paradisiaque.
Ça donne envie d'aller voir, il vaut mieux arriver de jour dans le mouillage de Sal Rei, l’île
est réputée pour un cimetière de bateaux, la zone de mouillage est immense, assez loin de
la Plage qui étire ses dunes dorées jusqu'à l’autre bout de la baie.
29/12/2011 Le plan d’eau est secoué par un fort clapot, qui rend la vie un peu inconfortable.
Nous débarquons en annexe sur la plage qui sert de port pour les petits bateaux des
pêcheurs, et partons au hasard dans les rues. La ville de Sal Rei n'est pas très animée.
Quelques restaurants, un cybercafé, plusieurs mercearias (petites épiceries) et un
marché couvert relativement bien approvisionné (enfin pour une île de 3000 habitants)
le choix de fruits et légumes est assez limité. Quant à la viande, mieux vaut oublier!
Les cap- verdiens sont très calmes. Par contre, peu parlent français, on a plus de mal à
se faire comprendre.
Le lendemain nous louons un aluguer, c'est un 4x4 pick-up.
La route pavée nous emmène d'abord à travers les dunes jusqu'au village de Rabil,
Le paysage est somptueux, des bouquets de palmiers dattiers jaillissent du sable ça et là.
Partout des chèvres sauvages errent à la recherche de leur nourriture
Une oasis apparaît parfois au fond d'un oued. Acacias africains, figuiers, papayers,
se disputent les maigres nappes résiduelles, d’un oasis verdoyant cernée par un
désert de sable doré.
Le paysage se transforme, des champs de cailloux à l'infini ...
La découverte d'un désert de sable, le Sahara au milieu de l'océan. Beau contraste
que ce paysage de douceur par rapport aux montagnes et aux champs de pierres que
nous avons traversé.
Pieds nus, nous nous enfonçons dans le sable chaud et marchons à travers les dunes
dorées, avec l'impression de fouler un sol vierge dessiné par le vent.
Nous n'avons pas d'idée précise de l'endroit où nous allons, mais qu'importe la ballade
dans cette nature.
Nous atteignons de petits villages endormis sous la chaleur.
Des chiens dorment en plein soleil au milieu de la chaussée.
Seules quelques poules s'activent et picorent ce qu'elles peuvent trouver.
Des chiens dorment en plein soleil au milieu de la chaussée.
Seules quelques poules s'activent et picorent ce qu'elles peuvent trouver.
Dans un restaurant, nous arrivons quand même à dénicher un plat
traditionnel cap-verdien, la cachupa. C'est du maïs écrasé cuit pendant des heures
avec des haricots, des fèves, du chou, des pommes de terre, du gras, de la viande de
poulet et du chorizo,
Nous continuons de solliciter notre véhicule en avalant des kilomètres de plages
désertes et des plaines de cailloux volcaniques.
Un coup de vent est annoncé pour demain soir, il va falloir encore jouer avec la météo…
La tête pleine des paysages fantastiques.
29/12/2011 Départ précipité de boa Vista, retour sur Sal pour nos invités, sur une mer agitée, au
pré serré, nous remontons péniblement vers Palmeira sur L’ile de Sal.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire