Les îles Canaries 2



gifs espagne       


      
























La traversée de Puerto Mogan à Santa Cruz de Tenerife fût sans histoire, pour remonter vers 
le nord, peu de vent, mais une mer désordonnée, nous devons faire tourner le moteur.
C'est tard dans la soirée que nous pénétrons dans le port.
Nous voici à Santa Cruz de Tenerife, la marina pas très exotique" Del Atlantico ".
D'énormes travaux prévue pour 2012 la construction d'une esplanade ainsi que les nombreux 

ferries font de ce port un endroit bruyant, Santa Cruz est une ville très agréable, édifices, rues piétonnes, ainsi que son jardin botanique fait le charme de cette ville.






La ville est bien plus jolie et attirante que las palmas, Les rues piétonnes sont nombreuses et bordées de magasins, des restaurants pour tous les gouts, et des arbres qui nous protègent du soleil.


































En se promenant vers le Sud de la ville, l'auditorium aperçu en arrivant depuis la mer, œuvre. de
l' architecte Santiago Calatrava auteur également de la couverture du stade olympique d'Athènes,
Il fait un très bon amer pour les navigateurs . 

Un peu plus loin, L'église de la Conception avec sa tour du 18 -ème siècle et son balcon insulaire
.








































Mercredi nous allons au très jolie marché local, le mercado de Nuestra de señora
de Africa est ouvert tous les jours de 6 h à 15 h.
Le jeudi nous prenons le tramway pour visiter la ville de San Cristobal de la laguna,
située à 10 kilomètres au nord de Santa Cruz.
Ce vieux quartier possède un patrimoine architecturale qui lui a valu d'être classée
patrimoine de l'humanité en 1999. Il comporte une majorité de bâtiments construits
au 16 et 18 -ème siècle et à servi d'exemple à de nombreuses villes du nouveau monde
édifiées par les colons.


















































Ici, contrairement à Las Palmas il y a une réelle volonté de conserver 
les vieux immeubles et maisons. L'ambiance y gagne énormément !
Avec notre voiture de location, nous nous extirpons des bruits de Santa Cruz au rythme 
du flux des camions sortant du port. La voie rapide nous mène vers une route secondaire 
qui grimpe en lacets au sein d'une forêt prodigieuse, notre ascension est jalonné de panoramas 
plus beaux les uns que les autres, au début nous croisons des châtaigniers, des eucalyptus, sur 
les pentes les plus escarpés de la montagne, les essences les plus présentes sont les pins des 
canaries, et le cèdre. Le pin des canaries porte des aiguilles plus longues fines que le pin commun.
A propos des pins canariens sachez que c'est une espèce qui résiste aux incendies et dont la durée 
de vie peut atteindre 300 ans et une hauteur de 60 mètres .
Nous abandonnons la forêt pour pénétrer dans le royaume de la montagne.



























Lorsque nous pénétrons dans l'enceinte de Las Canadas, le choc est réel, ce cône qui tutoie 
le ciel avec un petit nuage comme chapeau. Le mont TEIDE 3718 m d'altitude, splendide 
 quand il veut  bien se montrer dans les nuages. 
D'énormes nuages nous encerclent sans toutefois masquer le magnifique paysage qui nous entoure, Tout  est chargé de solitude et de silence. Pour les marins, le Teide est un point de référence. 
Imaginez un cratère de 10 kms de diamètre, ce cratère s'appelle le cirque de las Canad.
Tout en haut, au pied du volcan, il ne faut plus compter sur la moindre herbe, par contre, on 
y voit des coulées de lave, un désert avec un peu partout des pierres énormes qui ont dû être 
éjectées lors d'éruptions et qui ont explosé, l'endroit possède des variantes de couleurs à faire 
pâlir certains peintre, entre la diversité des roches qui composent l'ensemble, le noir, les jaunes, 
ocre et rouge des scories volcaniques et coulées de lave pétrifiées.
                  















































Le décor est si grandiose qu'aucun appareil photo n'en rendra jamais ses dimensions.
Nous arrivons au pied du téléphérique qui permet d'accéder aux milles derniers mètres, 
la mauvaise surprise le téléphérique ne fonctionne pas, car il y a trop de vent.

























Nous redescendons par la magnifique vallée de la Orotava, dans un virage, nous découvrons 
 une rose basaltique, avec des concrétions de sables de couleurs différentes, 
la variété qui compose la roche est si riche et parfois si extravagante. chaque nouveau lacet 
nous donne envie de nous arrêter, puis nous découvrons 
la ville de Orotava d'une très grande beauté, célèbre pour ses jardins, ses maisons seigneuriales, 
ses balcons typiques et ses traditionnelles "Fête-Dieu" 
Le lendemain avec la voiture de location nous profitons des centres commerciaux pour les achats de  nourriture. Tenerife représente la dernière escale technique possible avant la traversée vers le
Cap Vert derniers grands magasins, derniers shipchandlers ( matériels nautiques ). des enseignes 
comme Décathlon Carrefour, Leroy Merlin et El Campo ( Auchan ).
Nous complétons nos réserves d'eau, de boites de conserve et d'autres choses qui seront difficiles

ou plus cher à trouver pour la suite de notre voyage.
C'est la première fois que nous achetons autant en une fois et la question est ou allons nous caser

tous ça. Sinon Tenerife est une ville avec toute l'urbanisation et trafic qui va avec.
Au nord est de Ténérife, la plage de Las Térésitas, et la chaîne de montagne d'Anaga, sa forêt 
primaire, la Laurisilva est une espèce végétale considérée comme une relique qui recouvraient
il y a 20 millions d'années le nord de l'Afrique et le sud de l'Europe.

 






































Cette plage a été agrandie et refaite en 1973 avec du sable blond venant de l'ancienne province espagnole du Sahara. Elle est protégée par une digue. Cette grande plage d'un kilomètre et demi
de long est bordée de palmiers canariens, de cocotiers. Elle se trouve à sept kilomètres au nord
de Santa Cruz, juste à côté du village de pêcheurs de San Andrés.

                        gifs espagne        



 .
























      Escale du ( Queen Elizabeth ) à Santa Cruz de la Palma



C'est à 14h00 que nous pénétrâmes dans la marina de Santa Cruz de La Palma
( ne pas confondre avec Santa Cruz de Tenerife ), de même, ne pas confondre
Las Palmas, capitale de Grande Canarie, avec l'île de La Palma où nous arrivions.

Mais revenons-en à l'île de La Palma; avec ses 706 km2 et ses 87000 habitants,
c'est la cinquième de l'archipel, la plus à l'ouest avec la petite île de El Hierro,
et de ce fait la plus verte et la plus fertile de l'archipel. Autrefois, elle était
d'ailleurs surnommée Ile Jolie ou  Isla Verde " Ile Verte" grâce à ses
forêts exubérantes et ses beautés extraordinaires.
En fait, sur les plans géographique et géologique, cette île possède deux caractéristiques essentielles, elle possède sans doute l'un des plus grand
cratère du monde, La Caldera de Taburiente, de 27 km de circonférence et
de 763 m de profondeur, culminant à 2426 m. 
Loin de toute activité touristique, La palma est un bijou dans l'océan

Volcanique comme ses sœurs de l'est, son centre est un gigantesque cratère culminant à 2500m d'altitude.
La flore est d'une extraordinaire diversité, On trouve de tout sur l'ile de la banane
avant tout, avocat, mangues, grenade, papayes mais aussi des noix, des pêches,
et autres agrumes en tout genre etc.






                                        
Passage obligé par la jolie plaza de España, centre névralgique de la ville, où se situent l'Hôtel
de ville et l'église de El Salvador. Les maisons et ruelles colorées typiques, chargées d'histoire
et où le tourisme reste très modéré. C'est probablement la plus belle des " Capitales canariennes " ayant conservée un grand nombre de maisons et balcons traditionnelles et nombre d'églises
du XVI é siècle, bref une ville où il fait particulièrement bon se promener, flâner, tôt le matin,
dans la journée, comme tard le soir.






Il est impossible de quitter La Palma sans aller voir la Caldeira de Taburiente son énorme 

cratère au centre de l'île, d'un diamètre ( variant selon les sources ) d'environ 10 km 
et dont la profondeur des ravins est de plus de 1500 mètres.
La végétation est dense et la présence de nombreuses fougères dénotent de l'humidité des lieux.



















Puis au fil de notre ascension vers le sommet de l'île, cette végétation se raréfie pour faire
place à des forêts de pins immenses s'élevant d'un sol pierreux.
Les pins canariens ont la particularité d'être résistants aux incendies. Deux mois à peine 

après un incendie, il recommencent à bourgeonner et des aiguilles se reforment sur le 
tronc ou les grosses branches. 
Cela leur donne un air étrange, mais des forêts brûlées totalement survivent grâce à cette qualité.
Nous commençons par une montée qui nous conduit au mirador de los Ardénes, malheureusement, les nuages sont déjà en train d'y entrer et nous envahissent petit à petit. la vue restera bouchée.







Le sommet de Roque de los Muchachos, point culminant de l'ile du haut de ses 2426 m. ici est installé un observatoire astronomique qui compte l'un des télescopes les plus grands au monde avec un miroir de 10,4 m de diamètre.




Le panorama étant toujours bouché, nous reprenons la voiture pour redescendre vers 
le versant ouestvers Tijarafe. Un peu de vigne sur les coteaux et de nouveau des bananes 
à profusion en terrasses ou occupant la moindre petite parcelle. 
En montant au col de la Cumbrecita. nous prenons la route qui part de la maison forestière 
de El Paso, du mirador, on peut voir l'intérieur de la grande caldeira de Taburiente. 
Demain nous allons visiter le centre du cratère et avons prévu de marcher. La manière la 
plus simple de découvrir le cratère est de progresser jusqu‘à la cascade des couleurs 
(cascada de colores). Son nom provient de la féérie engendrée par les eaux riches en 
minéraux comme on peut en trouver dans les zones volcaniques




En partant de Llanos de Aridane, en direction du ravin de las Angustias, nous laissons  
ici la voiture quand la route se termine, une marche de 2h30 à 3h nous donnent une 
entrevue des profondeurs du Baranco de la Angustias. Le chemin alterne de part et d'autre 
du torrent qui descend des hauteurs.















































Un très beau sentier, souvent dans le lit du torrent, une promenade géologique dans
les roches les plus anciennes de l'île, aux formes et couleurs très diverses.
Nous poursuivons par la descente du barranco de las Angustias.
Un barranco est un canyon créé par l'érosion d'une rivière.




















Le niveau d'eau étant suffisamment faible, nous pouvons marcher dans le lit du torrent. 
à dos aguas où deux ravins s'unissent, nous prenons le ravin de droite qui a les eaux de 
couleurs ocre , qui donne une couleur orangée à son lit, ainsi que la cascade . 
Dans l'après-midi, nous retrouvons notre véhicule et reprenons la route vers Santa Cruz.
























Dégustation dans une cave de vins de la Palma, avec modération. 
Le blanc doux offre un parfum et une saveur fruités. Pas mal du tout.
Quant au rosé et au rouge, ils ne valent pas la peine de s’y attarder.
Le rosé est plat et le rouge un fort goût de rocaille.





Passant par le Mont El Pilar (à 1450m) , un paysage surprenant. Dans cette partie à
l’extrême sud de l’île, les environs de Fuencaliente rappellent que la dernière éruption
volcanique eut lieu en 1971, pendant près d’un mois, au volcan de Teneguia.
Les coulées de lave sont descendues jusqu’à la mer 
La Palma est bien l'île verte et elle mérite bien le qualificatif de; Isla Bonita (La Belle Ile)

                                 Isla Bonita





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire