Les îles Canaries 1

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Les îles Canaries sont connues depuis l'antiquité sous le nom des" îles
Fortunées" . Elles seront redécouvertes par les européens au XII Siècle.
L'Archipel est une région autonome de L'Espagne qui a son propre parlement
et qui est divisée en deux provinces:
La province de grande Canarie, avec Lanzarote et Fuerteventura.
La province de Tenerife comprenant La Gomera, La Palma, et Hierro.
Il constitue une zone franche ne faisant pas partie de l'union européenne
( de même que les îles anglo-Normandes ou Gibraltar ).
La monnaie officielle est l'euro.


13/08/2011  Départ à midi  Nous avons mis les lignes de traîne, vers 13 heures enfin elle se
tend et Philippe remonte un  poisson qui fait de magnifiques bonds désespérés derrière le bateau.
C'est notre première dorade coryphène d'environ 60cm !
Elle se débat énergiquement en arrivant sur le bateau.
La dorade coryphène est un superbe poisson brillant jaune bleu vert qui perd toutes ses couleurs en quelques minutes une fois sur le bateau.
Dépêchons nous de prendre la photo souvenir. 
Elle nous apporte en plus du vent et nous filons à 7 nœuds vers la Gracioso.







































Nos premières îles sont en vue ce trajet s'est déroulé dans de bonnes conditions de navigation.
Nous approchons de l'île de Graciosa.
15/08/2011. Nous nous mettons au joli mouillage de La Playa Francesca.
Cette île est très charmante, les rues sont en sable, pas de goudron ici.
L’île ne fait que 6,5km de long et 3km de large. C'est une île sans route, sans voiture
avec seulement quelques véhicules tout terrain, 
Le village est très pittoresque maisons à volets bleus à toit plat.








Un petit port très agréable. Tant qu'elle restera à l'écart du développement, c'est une île de rêve. 
Les habitants ont coutume de dire quand vous débarquez, vous pouvez enlever vos chaussures 
et oublier le reste du monde..
Se déplacer à La Graciosa n'est pas vraiment facile. L'île est petite mais quand même 
assez grande à faire à pied : 8 km de long sur 4 km de large sans ombre ni source d'eau. 
Il n'y a pas de routes pavées. 3 options :
1 - Marcher jusqu'à un seul endroit tel que Playa Francesa
2 - Utilisez l'un des taxis 4x4 pour vous rendre quelque part et organiser un ramassage 
plus tard pour le retour
3 - Choisissez un tour de l'île avec l'un des taxis 4x4 - ils incluent Playa Francesa, Playa 
La Conchas, Caleton de los Arcos, Pedra Barba































                    Caleta del Sebo - la ville de La Graciosa
L'eau pour les quelques habitants provient de la désalinisation de l'eau de mer, il n'y a 
aucune culture sur l'île. Sorti de la petite ville de La Sociedad 800 Habitants, l'île est 
déserte une terre desséchée.
Nous pourrions rester dans ce petit paradis encore très longtemps mais nos réserves 
en eau s'amenuisent et tellement d'endroits magnifiques restent à voir !
Aussi, lundi matin, nous appareillons pour Lanzarote. Nous remontons
contre le 
courant l’Estrecho Del Rio séparant Graçiosa de Lanzarote. 
Belle journée de navigation au portant sur une mer belle.
Nous longeons la côte de Lanzarote (longue de 50 Km et 16 de large )
composée 
de cônes volcaniques arrondis aux couleurs ocre, marron, noire, fauve avec des 
coulées de lave. Le paysage est superbe, presque lunaire.










































Nous arrivons à Puerto Calero. A peine avons nous fini d'amarrer le bateau qu'un marineros 
nous souhaite la bienvenue et nous indique la capitainerie.
Là-bas, un marineros nous remet un livret pratique digne de l'office de tourisme...
Sur une des pages, l'emplacement de notre futur place de port est coché.
Gracias Senior,
Le seul inconvénient de la marina de Puerto  Calero, c'est qu'elle était très isolée : impossible
d'en sortir sans voiture. Service de bus quasiment inexistant. Pas de voiture de location disponible.
D'ailleurs, tout est prévu pour ne pas sortir de la marina un petit supermarché t
rès bien achalandé, des restaurants avec terrasse sur le port, quelques magasins, un shipchandler, une laverie, un médecin..
































Vendredi 17 aout: Nous quittons puerto galero pour la marina RUBICON tout au sud de Lanzarote. Au moteur faute de vent, nous arrivons dans cette superbe marina, une vraie ville, même avec une piscine. Sanitaires et douches rien à dire, tout est neuf, spacieux, propre et bien entretenu et en plus
ce n'est pas plus cher qu'ailleurs ! 






































Nous avons fait une belle pêche deux bonites à dos rayé. Philippe lève les filets et les 
prépare en carpaccio, puis avec un duo de courgettes.































Nous visitons une partie de l'ile en taxi, car il n'y a plus de voiture de location disponible 
au mois d'aout. Nous sillonnons la région de Yaiza et la vallée vinicole de la Geria.
Cette vallée est désertique comme tout le reste de l’île, pourtant elle abrite des vignes si 
particulières qui produisent le Malvoisie blanco et tinto. Chaque cep de vigne est planté 
au fond d’une cuvette creusée dans la terre de lave et un petit muret le protège du vent.











































La Geria est la vallée dans laquelle est produite le célèbre et fameux vin de Malvasia.
La vigne est cultivée dans la terre noire formée de lapilli ou sable ...
Il s’agit d’une culture sans eau de pluie et sans arrosage. L’eau est fournie par l’apport de 
rosée qui provient elle-même de la différence de température de l’air entre le jour et la nuit.





















Aloe vera
L'aloe vera est épineuse et vit dans les déserts, mais ne fait pas partie de la famille des cactus. L'intérieur des feuilles contient un gel gluant que l'on exploite de différente manière (crème, savon, shampooing, boisson, etc.) en raison des nombreuses vertus thérapeutiques qu'on lui attribue.
La plante a besoin d'un climat sec et chaud comme celui des l'îles Fuerteventura et Lanzarote.




Nous parcourons la très belle île de Lanzarote dont la grande partie est recouverte de lave.
La dernière éruption sur Lanzarote date de 1824





Les champs de laves sont encore bien visibles, particulièrement aux alentours du parc Timanfaya. 
Nous visitons les lieux en autocar, il ne sera pas possible d'en descendre.



































L'accès au parc est très réglementé. Qu'importe, le parc de Timanfaya vaut le détour :
coulées de lave pétrifiée, crevasses, cratères, la nature n'y a pas encore repris ses droits.
Cette ile c' est la beauté du diable " le diable " c'est d'ailleurs son emblème.





                 Visite du parc national de Timanfaya



























Un restaurant utilise la chaleur de la terre pour faire cuire ses brochettes !
à cet endroit la température grimpe à 400 °


















































Vue de l'Île de La Graciosa du Mirador del Rio Restaurant, Lanzarote
L'expérience proposée aux touristes, un seau d'eau jeté dans un tuyau enfoncé dans la terre, 
vous avez 3 secondes après elle ressort en geyser de vapeur, à fixer sur l'objectif !









































Bon sachez que l'on peut échapper au tour en bus, et faire un mini tour en dromadaire !








Nous découvrons une sorte de lac d'un vert surnaturel séparé de l'océan par une barrière 
de sable noir, c'est El Golfo, un ancien volcan enfoui dans la mer. 
La couleur verte est due aux algues qui ont colonisé le lac.         





Nous descendons le long de la cote est de l'ile. Au cours de la journée, les vents
passent de 8 à 30 nœuds et nous font bien progresser.
Nous arrivons le soir au mouillage à Las Playitas un peu avant le port de  Grande Tarafal 
dans un petit village de pécheurs. Le village est sympa et nous dégustons un magnifique 
plateau de poisson dans un petit restaurant. Le guide nautique nous apprend que le port sud 
de l'île (Moro Jable) est sujet à de fréquentes rafales de vent, surtout lorsque la montagne qui 
le surplombe est coiffée d'un chapeau nuageux. C'est le cas aujourd'hui ?











































C'est le matin vers 9 heures que nous partons. Le vent ne nous lâchera pas avant l'arrivée à 
Morro Jable qui est le port le plus au sud de Fuerteventura. Sous un soleil radieux, nous faisons 
notre entrée et nous trouvons immédiatement au "ponton visiteurs". En, effet, c'est le plus 
déglingué du port, il n'a ni eau ni électricité. Cela ne nous gêne pas car nous avons de l'eau 
et nous sommes autonomes en électricité avec nos panneaux solaires et aussi l'éolienne.
Nous allons visiter le petit village de Morro Jable les touristes commencent à
investir les lieux 
et la grande plage de sable blanc est recouverte de transat avec parasols qui attendent les
candidats aux coups de soleil.













































Après une navigation toujours aussi rude, en quelques minutes les accélérations sont arrivées, on a été remué dans tous les sens et il fallait s'accrocher à la barre l'éternelle situation entre les iles...
Nous arrivons à Puerto MOGAN 27°49 N.15°46 W au SUD-OUEST de grande canarie, de la mer
le village apparait typique, fleuri calme. L'entrée se fait facilement. 
La capitainerie toute carrée est vite repérée. Il faut se mettre au quai d'accueil...
Puerto de Mogán est en effet l'endroit rêvé pour faire une halte et se promener
ou se rafraîchir à l'ombre des maisons de couleurs  qui se dressent le long des rues menant au port.
Les fenêtres couvertes de bougainvillées et d'hibiscus s'offrent au regard des
passants qui profitent des terrasses des cafés du port. Aux côtés de celui-ci se dresse le lotissement de maisons dont les petits canaux viennent s'ajouter au charme de ce quartier de pêcheurs.
Des montagnes l'entourent.il y a peu de temps encore il était coupé du monde.
Nous avons fait le tour de l'île avec notre petite voiture de location. .














































Cette île est très variée dans ses paysages et son relief.
Le centre est une grande région montagneuse verdoyante, des palmeraies
dans les vallées,  des 
lacs en haut des montagnes, et de superbes forêts de pins canariens et la végétation verdoyante.
Le sud de l'île est une région aride et montagneuse où les seules choses qui
poussent sont les 
complexes géants pour touristes façon ruche accrochée au flanc de la montagne.
Seul Puerto
- Mogan échappe au massacre, et encore uniquement au niveau du port et de la marina
Puerto de Mogan qui est très joli, et très fleuri. très agréable à vivre, mais
beaucoup, d'étrangers encore plus le vendredi journée ou il y a le marché
Toute la côte sud vient visiter Mogan. Le mardi matin c'est donc avec plein d'espoir que nous 
partons pour le centre de l'île et ses sommets, nous traversons le village de Mogan, situé à 8 
kilomètres dans la vallée, puis nous prenons la route vers Tejada. C'est sur cette commune de 
Tejada que se trouve le parc naturel des sommets de l'île c'est réellement grandiose et magnifique.































Nous montâmes en direction du pic de las Nieves, le sommet de l'île culminant à 1942
mètres d'altitude. Ces sommets sont entourés de magnifiques forêts de pins.
En continuant la route entre Tejeda et San Bartolomé, il y a plusieurs points
de vue magnifiques.
De grands canyons, dont celui de Roque Nublo et celui de Roque Bentayga.
La descente entre San Bartolomé et Santa Lucia est parfois sportive, 
Les à-pics se succèdent, avec des vues vertigineuses sur des ravins de nature volcanique. 
Peu après Santa Lucia, on arrive a un mirador de offrant encore une vue spectaculaire sur 
une montagne impressionnante se dressant au milieu d'une vallée profonde.
Que la nature est belle quand l'Homme ne la défigure pas
Encore quelques kilomètres de route sinueuse et nous nous retrouvons au
sud-est de l'île, 
au niveau de la mer pour rattraper l'autoroute qui nous ramènera à Puerto Mogan.
Le jeudi nous allons a las Palmas faire quelques achats pour le bateau, puis
nous 
nous dirigeâmes ensuite dans le quartier de la cathédrale, nous découvrons d'abord la 
maison de Christophe Colomb. Il semble qu'il soit vraiment passé partout et que nous suivions 
sa trace tout le monde revendique, ou tout au moins rend hommage à ce grand navigateur..
Cette maison est en fait un musée qui lui est consacré, La cathédrale Santa Anna est de loin la
plus renommée des Canaries, elle date du XVIe, au fond la colline de San Francisco.





Le baranco de Guayadeque, véritable vallée montagnarde, au nord d'Ingenio, est truffée 
d'habitations troglodytes encore occupées, avec en prime une petite chapelle taillée dans la roche.
Puisque nous sommes en chapitre historique, venons en aux Guanches, Il s'agit
donc des premiers conquistadors du XVe. Première énigme : les recherches archéologiques n'ont retrouvé  aucune embarcation ? donc à priori peu marins les Guanches.
 


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