Trucs et Astuces



Tous les plaisanciers ont en commun le souci de l'entretien et de
l'amélioration de leur bateau, tant en confort, en performances qu'en sécurité.
Tout  plaisanciers s'est forcément retrouvé un jour confronté à des soucis 
d'ordre technique ou pratique...
Cette page, va exposer les trucs ou astuces afin de les partager entre plaisanciers.



Penser à la reconversion du matériel lors de l’achat : acheter en 12 volts !


J ’avais acheté une perceuse portative bas de gamme avec une batterie de 12 V avec l’idée de 
 pouvoir passer au besoin sur l’alimentation du bateau. 
 Comme prévisible, ce sont les éléments de la 
 batterie qui ont lâché après un certain nombre 
 de cycles charge/décharge.
 La reconversion s’imposait : 
 j’ai ôté la batterie d’accumulateurs de son boitier,
 arrangé deux borniers et vissé dessus un fil à 2 
 conducteurs et une prise allume cigare. 
 Très pratique sur un voilier pour des petits travaux 





Remplissage d'une bouteille de camping gaz

Pour le remplissage, on en vient vite à s'en occuper personnellement.
Sinon les agents font des tarifs qui n'ont rien à voir avec le prix du gaz, sans compter qu'on se retrouve parfois avec des bouteilles remplies d'air !
Le tout est d'avoir le matériel qui fait la jonction entre ses bouteilles et les bouteilles locales
Une bouteille de gaz standard de 13kg coute en moyenne le même prix qu'une bouteille
Camping Gaz standard de 3kg, autrement dit le gaz coute 4 fois moins cher en grosse bouteille.
La technique est pourtant bien connue et décrite dans moult sites spécialisés.
Le principe général est d'utiliser la gravité et la différence de température entre les deux
bouteilles pour faciliter l'écoulement du gaz liquide d'une bouteille vers l'autre: la grosse
à vider en haut et au chaud, la petite à remplir en bas et au frais.

Attention c'est dangereux! Le risque est grand de dépasser la quantité préconisée 
de gaz dans la petite bouteille (2,750 kg) sans parler des fuites. 




















Nous avons donc une grosse bouteille de Gaz de 13kg (pleine) suspendue la tête en bas et au 
soleil, un simple raccord relié à un robinet standard pour bouteille Camping Gaz,
une petite bouteille vide Camping Gaz de 3kg (2,750Kg de gaz) qui flotte dans une glaciers 
remplie d'eau et pain de glace.
les bouteilles Camping Gaz vides sont pesées et le poids vide est marqué sur chaque bouteille
puis une bouteille Camping Gaz est branchée à la grosse et mise à flotter dans la glacière
on ouvre les robinets, le gaz liquide s'écoule, lorsque la petite bouteille coule au fond de la 
glacière c'est qu'elle est pleine, mais pas trop. on ferme les robinets et on pèse la bouteille pleine 
pour contrôler la quantité de gaz introduit, l'écart est en moyenne de 10gr sur une bouteille de 3kg.
L'opération prend quelques heures et on récupère environ 80 % de la bouteille pleine. 
Si vous voulez accélérer l'opération, Vous achetez un gros sac de glaçons pour y plonger la 
bouteille vide. La différence de température fait filer le gaz d'une bouteille à l'autre. 
Si vous avez le temps, laissez le dispositif en place tranquillement toute une nuit, sans glace: 
Au petit matin vous aurez récupéré vos 80 %. Il est très conseillé de peser la bouteille en 
cours de remplissage afin de ne pas dépasser sa pression de sécurité.

Percer l'inox: Qui n’a jamais rêvé de percer de l’inox comme si c’était de l’alu ?


Il y en a des trous à faire dans des morceaux d'inox quand on bricole soi même sur son bateau.
Et c'est très dur l'inox. Les mèches doivent être parfaitement affutées et il faut lubrifier.
On m'avait donner le truc de mouiller régulièrement la mèche avec du lait.
Ca semble bizarre mais en effet, ca coupe drôlement mieux et sans respecter le manuel qui
préconise des vitesses très basses avec toutes sortes de lubrifiants et obligatoirement des
forets titane ou cobalt hors de prix ? mais que peut faire le pauvre plaisancier lambda avec
sa petite perceuse sans fil et sa misérable boîte de forets HSS achetée au bricotruc du coin ?

Très simple : se munir d’un petit oignon ou d’une échalote, et maintenir humide le foret avec 
le jus et banzaï ! Perceuse à fond et on verra deux copeaux bien nets sans perte de temps !
Remarque : il faut bien sûr des forets bien affutés ou neufs, et il est évident que ce sera encore 
plus efficace avec des forets de bonne qualité.

Antirouille...

L'un des meilleurs neutralisateurs de rouille utilisés dans l'industrie est l'acide phosphorique,
mais son usage demande certaines précautions et, tout le monde n'a pas accès à ce produit.
Voici donc quelques préparations grand public spécifiques à cet usage : du bon usage du "Rustol"
Ce super produit de couleur transparente formulé pour le traitement actif de la rouille, mis au point
au pays des tulipes, a cependant des limites d'utilisation que chacun ne connaît pas forcément.
En effet, son usage en traitement de carène sous la ligne de flottaison n'est pas recommandé,
même si une version spéciale (SIP), théoriquement adaptée, vous est proposée, le résultat ne
sera pas au rendez-vous : reprise de rouille sous le bray ou l'antifouling.
Par contre, contrairement à ce que diffuse "radio-ponton" régulièrement, le "Rustol" basique
est compatible avec tous les vernis, peintures, laques et lasures à liant gras (alkydes) séchant

et restant à l'air, peintures à l'huile, peintures glycérophtaliques, uréthanes monocomposants, 
peintures à base d'asphalte pétrolier, enduits gras.
Peut-être que les ratages évoqués sont à mettre sur le compte d'une mauvaise préparation du
support ou d'un séchage insuffisant (minimum 48 heures avant recouvrement).


Astuce : Le nouvel étiquetage du Rustol mentionne de ne pas le recouvrir avec des produits 
bi-composants. Il suffit donc de le recouvrir avec une sous-couche mono-composant, pour 
passer en toute sécurité une résine bi-composant (type époxy, par exemple).
Prix : Aux alentours de 10 € le demi litre en surface de bricolage.




Du bon usage du "Frameto"
De même, ce produit concurrent du précédent - mais de couleur noire - est prévu uniquement
pour la partie émergée des bateaux (eaux mortes) ; en effet il n'est chimiquement pas compatible 
avec la majorité des peintures époxy de carène.

Enlever les taches de rouille

Après l'utilisation d'une meuleuse à bord ou sur le bateau d'à-côté - par exemple - il se peut
que de fines particules de fer se soient collées sur votre coque ou vos plat-bord, et aient évolué
en rouille. Voici comment les faire disparaître : Utiliser une solution de 10 % environ, d'acide
oxalique, dénommé aussi acide éthane dioïque ou "sel d'oseille".
Ce produit se trouve sous forme de poudre à diluer dans les surfaces de bricolage et sur Internet.
A savoir : L'acide oxalique permet également de nettoyer et d'éclaircir les bois, les textiles, le cuir.


Comment tuer un poisson sans le faire souffrir



La coloration de la coryphène change une 
fois sortie de l’eau.


 


Ainsi, les magnifiques teintes de sa robe passent 
à un bleu turquoise puis 
à un jaune doré. Puis ces couleurs s’estompent rapidement pour prendre 
un coloris gris métallique.





Tuer un poisson pêché... On le fracasse dans le cockpit à coup de manivelle de winch, ça marche, mais c’est sanglant voire dangereux pour les maladroits. 
Ou encore on verse du mauvais alcool fort (destiné à ça) dans les la gueule çà le calme d'un coup ! 
Ou encore on saisit la bête par la queue et lui transperce le cerveau avec une lame effilée, 
ça marche mais il faut avoir une âme de tueur. 

Méthode ikejime

L’ikejime est une technique d’abattage ancestrale importée du Japon, le poisson gagne en
qualité gustative et se conserve mieux. En France, Les pêcheurs professionnels commencent 
à user de cette technique d’abattage. Le pêcheur détruit le cerveau du poisson en enfonçant 
une aiguille ou un tournevis au dessus des yeux puis il le saigne au niveau des branchies et 
de la queue. Le poisson se vide de son sang.
L’ikejime serait la mise à mort la moins douloureuse et la moins stressante pour le poisson. 
Dès lors que l’on a procédé à la perforation cérébrale, il n’y a ni agonie, ni panique.
Ces actions se révèlent difficiles, car en mer ça bouge! 
Ou encore la serpillière, (un morceau de tissu) trempée qui recouvrera entièrement le poisson 
et l’isolera dans le « noir » dès sa sortie de la mer. 
Le poisson, ainsi, ne stresse plus, gigote peu. On le laisse mourir tranquillement.

Un frein de bôme pas cher et très pratique

Un frein de bôme réalisé à partir d'un 8 d'alpiniste. Le bout revient à un coinceur et à un
winch laissé libre. En fonction de la tension sur le bout la bôme se déplace plus ou moins
rapidement lors d'un empannage involontaire.






Frein de bôme simple et efficace, une manille 8mm large une écoute ou drisse de 8 ou 10mm 
et un nœud "demi-cabestan" Installer ce frein, comme tout frein du commerce. 
1 : Relâcher le palan hale-bas de bôme. Dans le cas d un hale-bas rigide, se positionner derrière. 
2 : Fixer l extrémité d un cordage pré-étiré sur la cadène de bas hauban arrière bâbord ou au même niveau sur le rail de fargues. 
3 : Passer le cordage dans la manille de 8mm avec le nœud "demi-cabestan". 
4 : Ramener le cordage au cockpit en le passant dans une poulie frappée sur la cadène de bas hauban arrière tribord ou au même niveau sur le rail de fargues. 
5 : Amarrer le cordage sur un winch ou un palan.

Eviter les bactéries dans le gaz oil 
BACTERIES DANS LE GASOIL. Sournois, le danger guète.
Toute mécanique, particulièrement nautique, même la plus simple, connaît un état normal, 
naturel, stable, appelé "la panne" . On peut dans certains cas, et pour une durée toujours 
limitée, la maintenir dans un état anormal et parfaitement instable, appelé "état de marche".

Dans les régions chaudes telles que les Antilles, la prolifération des bactéries dans le gasoil
est courante. Pourquoi ?
La présence de bactéries, champignons et levures est présente dans tous les produits pétroliers.
Il n’y a aucun risque de dégât tant que leur nombre reste limité à moins de 500 unités par ml.
Ces micro-organismes aiment se développer dans l’eau. L’eau est produite dans les réservoirs essentiellement par la condensation et arrive par l’air des évents ou lors des remplissages des réservoirs.
L’humidité dans l’air et la température étant élevées dans les Antilles, la production d’eau est en conséquence plus rapide et ainsi, l’eau condensée se dépose au fond du réservoir, celle-ci étant plus lourde que le carburant. Les micro-organismes ont un environnement idéal pour proliférer.
Dans l’aviation légère, l’eau formée dans les réservoirs est purgée chaque matin.
Le plus souvent, les pétroliers ajoutent en additif des biocides dans leur carburant afin de livrer un gasoil propre, mais ils ne garantissent une absence de bactérie que pendant 40 jours.
Or il n’est pas rare qu’un bateau reste plus de 40 jours à quai avec le même carburant. 

Les conséquences :  Lorsque le réservoir reste rempli avec le même carburant pendant une période plus ou moins longue, l’activité des micro-organismes se développe très rapidement.








Un amas visqueux se développe entre l’eau et le carburant. 
Cette viscosité s’insinue dans tout le circuit du carburant 
(tuyauteries, filtres, etc)  Cette concentration de bactéries et 
autres micro-organismes finissent par boucher le système 
d’alimentation du moteur, provoquant l’impossibilité de le 
démarrer. C’est la panne, gâchant la sortie en navigation prévue.




                                                      Comment y remédier ?



En préventif, ajouter un additif qui évitera la prolifération 
des micro-organismes lorsque le bateau reste à quai pendant plusieurs jours. 
En curatif, il faudra vidanger le réservoir, nettoyer le réservoir par trempage et aspirer le contenu pour évacuer le nettoyant 
ainsi que les salissures. 
A cela, il sera également nécessaire de nettoyer tout le circuit d’alimentation, de remplacer les filtres à carburant et de filtrer 
le carburant. 
Et enfin, ajouter l’additif au carburant afin de détruire les bactéries et autres micro-organismes toujours présents. 
Conseil d'un pêcheur: ajouter 20ml d'alcool à bruler par 50l 
de gasoil dans le réservoir, plus de bactéries, plus de gomme.






Le string de pataras (qui n'est pas un tape-cul.)
Un vieux morceau de voile au rebut, un peu de couture, une poulie fixée au pataras, 
La chute est tendue. et voilà.  
On ne prend plus que 15 à 20° d'angle, même sous des rafales. 
Il évite ces travers qui tirent sévèrement sur la chaîne d'ancre. 
Les mesures : un triangle rectangle de 1,5m de haut et de 90cm de base. 
Si vous trouvez le bricolage pas très présentable, vous pouvez aussi mettre un tourmentin.





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