La Traversée du Golfe de Gascogne








A force d'en parler et de préparer le bateau, on s'est approché du départ.
C’est aujourd'hui qu'on lève les voiles vers l'Espagne, le Portugal, le Soleil.
Pour la première étape, nous avons avec nous un équipier supplémentaire
notre fils Philippe
.





















Dimanche 19/06/2011 : Départ 16H00, Ecluse d'Arzal, Sortie de la Vilaine Vent de S O
Galère, vent fort et contre maudit encore ce vent du sud-ouest qui ne nous lâchent pas.
Nous n'avançons pas. L'allure du pré serré n'est pas très confortable pour les estomacs qui
étaient habitués à la terre.
Lundi 21/06/2011 : la météo annonce pour la nuit un vent de SO force 5 à 6.
Tendance ultérieure W à NW au nord de la zone.
Une halte à l'ile d'Yeu avant la traversée du Golfe de Gascogne s'impose.
Après une bonne nuit de sommeil, l'équipage retrouve toute son énergie, 
Mercredi 23/06/11 Départ de Port Joinville a 12H30 Cap 245° la Corogne.





Jeudi 24/06/11 Vers 10h nous arrivons à l'accore du plateau continental ou nous avons le
plaisir d'être accueillis par une bande d'une quarantaine de dauphins communs et restent
un jour et demi à jouer autour du bateau, la nuit sous le bateau, le sondeur indique leur
passage sous la coque.
Un vent léger nous pousse vers le sud entre 4 et 5 nœuds puis il forci et nous offre de beau
moment de navigation. La particularité du Golfe de Gascogne est le passage du plateau
continentale environ 200 mètres au abysse 4000 mètres.
Le courant d'ouest remonte ainsi la forte pente en direction du plateau continentale et génère
une grosse houle, qui nous était plutôt calme.
Vendredi 25/06/11 Le matin, le soleil se lève sur une mer apaisée.
C'est Toujours un moment magique quand le soleil se lève en pleine mer, l'après-midi le vent commence à forcir en passant a W, on prend un ris, puis rapidement deux.






















Le vent passe au NW et forcit toujours, 30 à 35 Nœud établis avec rafales, nous sommes
contraints à barrer. La mer commence à devenir forte avec crêtes et des déferlantes.
Nous sommes satisfaits de la tenue du bateau dans ces conditions 40 à 45 Nœuds établis
mer forte voir très forte surtout dans la nuit bien sûr...

































Samedi 26/06/2011   Nous commençons à apercevoir les côtes espagnoles.
Le vent ne s'est pas calmé, mer toujours aussi forte,
C'est le moment de hisser le pavillon de courtoisie et j'attache le pavillon espagnol au hauban tribord..























Le phare d'Hercule nous apparaît sur le haut des crêtes, un phare construit par les romains 
au 2éme siècles. C'est maintenant le phare le plus vieux au monde à être toujours en
fonctionnement. Cap sur la Corogne.





































Après avoir contourné la digue, nous passons devant le " Real Club Nautico de la " Coruna ",
Nous lui préférons la Darsena car c'est au cœur de la ville, Juste après 21h, nous sommes
amarrés au catway, le moteur est arrêté et je remplis en vitesse le livre de bord avant que
nous allions déguster nos premières tapas
.





















Dimanche  27 juin  : Philippe nous ayant quitté pour rentrer à Paris, nous visitons la ville
qui est très belle, avec autour du port des façades d'immeubles anciens constituées entièrement
de petits vitrages très serrés, donnant à la ville le surnom de la cité de cristal .
Un tramway fait le tour de la ville, permettant de visiter la tour d'Hercule, l'aquarium, les plages .
La prochaine étape, la Ria de Camarinas, est à 50MN, soit 10h de moteur si l'on arrive pas à avoir

un peu de conditions favorables.












































Camariñas est une escale obligatoire en passant le cap Finisterre car c'est bien abrité et l'accueil 
y est excellent. Nous sommes au ponton. Ce port est sympa, L'internet est gratuit.
Nous sommes plutôt bien sauf quand les bateaux de pêches rentrent et nous secouent à plaisir.
La marina est petite et encombrée, mais il y a toujours quelqu'un du club pour vous indiquer où aller.
Il y a des douches un peu sommaires, mais elles existent. Le village n'est pas très intéressant, 

mais on y trouve 2 superettes, permettant un réapprovisionnement sans aucune difficulté.






La spécialité du pays est la dentelle, nombreuses échoppes avec démonstrations.
Les femmes ne font pas que de la dentelle, elles participent aussi à la pêche en réparant le matériel.
Les paysages sont magnifiques, nous sommes entourés de montagnes boisées sur les quelles
sont plantées plusieurs dizaines d'éoliennes, alors là on n'aime ou on n'aime pas ?
La tempête se déchaine, le port est fortement agité, 

Cela fait maintenant 3 jours que nous sommes bloqué. Il nous tarde de passer, le cap Finisterre, 
Le plus gros de la tempête est prévu cette nuit. Les prévisions pour le WE sont meilleurs, mer
encore forte, mais plus du tout de vent. Tant pis, il faut bien partir un jour. 
Comme dit le proverbe breton " qui écoute trop la météo, reste au bistrot ". 
Nous prévoyons donc de partir samedi matin, dès le levé du soleil, vers 8h .
En attendant, nous allons visiter Saint Jacques de Compostelle.
La ville est vraiment jolie, des petites ruelles étroites débouchent sur de grandes places.
A chaque coin ou presque on trouve une église, un monastère, une cathédrale, une fontaine
.










































La fameuse cathédrale de Saint Jacques est située sur la grande Praza Do Obradoiro
Elle est impressionnante, j'ai été impressionné par le gigantisme de ce monument, mais résolument tournée vers le tourisme, bien éloigné du sens originel de la cité.
En attendant, nous quittons la marina le samedi. 
Après une navigation moitié moteur, moitié voile (vent dans le nez), nous gagnons les
Iles de Cies un peu plus sud. Nous mouillons dans la soirée devant une magnifique plage
Ces Iles sont vraiment belles, relativement intacte pour la proximité de villes
L'ile San Martin, un peu plus au sud est interdite au public, le mouillage seul est toléré.
Nous quittons ce beau mouillage, pour rejoindre Bayona.
Dernière escale en Espagne. Les prochaines news viendront normalement du Portugal. ...



Ville de Porto Pont DOM  Louis 1 er




Cloitre ( azulejos)


Ville de Porto

























Porto est une ville qui témoigne d’une ferveur religieuse très forte et omniprésente au Portugal.
Il est donc indispensable de consacrer du temps à la découverte de ces magnifiques églises
qui la façonnent. De plus, le pays et particulièrement Porto, sont les fiefs d’un art décoratif
singulier, les azulejos, des tableaux constitués de grands carreaux bleus et blancs qui ornent
les murs des édifices, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur.
Le concept des azulejos en guise d’ornement est très clairement visible ici. Cela donne de
l’ampleur au bâtiment et on l’on s’amuse à y scruter les moindres détails.
Il faut ensuite emprunter la rue Santa Catarina pour arriver sur une petite place
légèrement surélevée, dominée par l’Eglise Sao Joao.







































Après une belle navigation de 60 MN , nous arrivons à Povao de Varzim à 45 mn en métro de Porto. Donc comme le titre l'indique, nous nous rendons avec le nouveau métro, tout neuf et très aérien, idéal pour nous touriste. La grande ville de porto est assez agréable et nous flânons essentiellement dans la vieille ville qui est typiques et très touristiques.
Nous découvrons de magnifiques bâtiments. La cathédrale Située au sud de la gare n'apparaît pas comme le plus bel édifice religieux de Porto du fait de son architecture austère et massive, issue de remaniements successifs. En revanche son cloître, décoré d'azulejos, s'avère plus accueillant.
Nous arrivons sur les quais du rio douro, le pont Dom Luis 1 er construit par un élève de Gustave Eiffel, sur l'autre rive toutes les caves des différentes marques de Porto ou sont réunies des milliers
de tonneaux qu'il laissent vieillir



























Nous avons quitté Povao de Varzim le 6 juillet pour nous retrouver
170 MN plus sud,
à Cascais où nous sommes arrivés le 7 en fin de journée pour notre arrivé à Cascais
( Prononcé cascaille on ne vous regardera pas avec de gros yeux ).
Nous sommes au port de Cascais, très beau, très propre, Très cher !!!.
























L'accueil est très sympathiques. La ville est très jolie, touristique, petits pavés partout dans
les rues, il y a des félicitations à offrir aux maçons portugais qui ont de la patience à mettre
des pavés sur les trottoirs, il y en a partout. Cascais se situe à 30' en train du centre de Lisbonne,
et dispose de toutes les commodités sur place , le Dimanche soir nous prenons un mouillage
dans la baie pour partir le lundi matin de bonne heure pour Madère.

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